Lâun des attributs inhabituels du Druidisme est quâil a des liens Ă la fois avec le paganisme et le christianisme. Lâune des tĂąches les plus importantes qui nous attendent aujourdâhui est la rĂ©conciliation, quâil sâagisse de positions politiques ou religieuses divergentes. PlutĂŽt que de polariser les points de vue paĂŻens et chrĂ©tiens, le druidisme joue un rĂŽle essentiel dans lâĂ©tablissement dâun pont entre les diffĂ©rentes traditions, comme le montre le discours suivant que jâai donnĂ© lors de la premiĂšre confĂ©rence sur le druidisme et le christianisme, tenue Ă lâabbaye de Prinknash en 1989:
Du point de vue de lâinconscient collectif, nous nous trouvons Ă un point troublant de lâĂ©volution de notre conscience en tant quâhumanitĂ© unique. Nous sommes confrontĂ©s, tout simplement, Ă voir notre mĂšre si malade quâelle risque de mourir. Pendant des dĂ©cennies, nous avons essayĂ© de nier la gravitĂ© de la situation, mais certains dâentre nous le font encore â car la douleur que nous ressentons lorsque nous acceptons pleinement ce fait est trop lourde Ă supporter pour beaucoup dâentre nous.
Depuis deux mille ans, le christianisme a abordĂ© les souffrances du Fils â de lâhumanitĂ©, de lâĂąme humaine. La connaissance de nous-mĂȘmes comme blessĂ©s est essentielle si nous voulons Ă©voluer en tant que personnes, comme lâa montrĂ© non seulement le christianisme, mais aussi la psychanalyse. Mais nous devons maintenant aborder de maniĂšre urgente un autre niveau de souffrance â pas de nous-mĂȘmes, pas du Fils de Dieu, mais de notre MĂšre, de la Terre et de tout ce que cela signifie pour nous. (Dans un autre sens, nous pourrions voir la Terre comme la fille de Dieu / DĂ©esse, la nature Ă©tant sa mĂšre. Compris de cette maniĂšre, nous devons maintenant aborder la souffrance de la fille plutĂŽt que du fils).
Je pense que nous sommes peu nombreux ici Ă douter de la gravitĂ© de la situation. En particulier au cours de la derniĂšre annĂ©e, les faits de la crise environnementale nous ont Ă©tĂ© abondamment communiquĂ©s. Il est Ă©galement devenu Ă©vident que nous ne sommes plus confrontĂ©s Ă la possibilitĂ© dâune crise que nous pourrions Ă©viter avec des mesures de prĂ©caution: la crise est maintenant avec nous et, si tragique soit-il, il semble que nous serons obligĂ©s de payer cher pour notre refus de tenir compte des signaux dâalarme qui nous ont Ă©tĂ© donnĂ©s depuis si longtemps par la terre troublĂ©e qui nous entoure.
Mais je crois quâil y a encore de lâespoir â et que la renaissance de lâintĂ©rĂȘt pour les voies spirituelles naturelles, comme celle des AmĂ©rindiens, ou celle des druides, est un signe de cet espoir et que la communautĂ© chrĂ©tienne, loin prendre peur de la rĂ©gression perçue vers un passĂ© paĂŻen peut sâallier Ă ce mouvement complĂ©mentaire et non antagoniste aux idĂ©aux et Ă lâĂ©thique chrĂ©tiens.
Lâun des attributs inhabituels du Druidisme est quâil a des liens Ă la fois avec le paganisme et le christianisme. Lâune des tĂąches les plus importantes qui nous attendent aujourdâhui est la rĂ©conciliation, quâil sâagisse de positions politiques ou religieuses divergentes. PlutĂŽt que de polariser les points de vue paĂŻens et chrĂ©tiens, le druidisme joue un rĂŽle essentiel dans lâĂ©tablissement dâun pont entre les diffĂ©rentes traditions, comme le montre le discours suivant que jâai donnĂ© lors de la premiĂšre confĂ©rence sur le druidisme et le christianisme, tenue Ă lâabbaye de Prinknash en 1989. :
Du point de vue de lâinconscient collectif, nous nous trouvons Ă un point troublant de lâĂ©volution de notre conscience en tant quâhumanitĂ© unique. Nous sommes confrontĂ©s, tout simplement, Ă voir notre mĂšre si malade quâelle risque de mourir. Pendant des dĂ©cennies, nous avons essayĂ© de nier la gravitĂ© de la situation, mais certains dâentre nous le font encore â car la douleur que nous ressentons lorsque nous acceptons pleinement ce fait est trop lourde Ă supporter pour beaucoup dâentre nous.
Depuis deux mille ans, le christianisme a abordĂ© les souffrances du Fils â de lâhumanitĂ©, de lâĂąme humaine. La connaissance de nous-mĂȘmes comme blessĂ©s est essentielle si nous voulons Ă©voluer en tant que personnes, comme lâa montrĂ© non seulement le christianisme, mais aussi la psychanalyse. Mais nous devons maintenant aborder de maniĂšre urgente un autre niveau de souffrance â pas de nous-mĂȘmes, pas du Fils de Dieu, mais de notre MĂšre, de la Terre et de tout ce que cela signifie pour nous. (Dans un autre sens, nous pourrions voir la Terre comme la fille de Dieu / DĂ©esse, la nature Ă©tant sa mĂšre. Compris de cette maniĂšre, nous devons maintenant aborder la souffrance de la fille plutĂŽt que du fils).