Croyances des Druides

L’une des caractéristiques les plus frappantes du druidisme est son degré d’absence de dogme et de tout ensemble fixe de croyances ou de pratiques. De cette manière, il parvient à offrir un chemin spirituel et une manière d’être au monde qui évite bon nombre des problèmes d’intolérance et de sectarisme que les religions établies ont rencontrés.

 

Il n’y a pas de «texte sacré» ou l’équivalent d’une bible dans le druidisme et il n’y a pas d’ensemble de croyances universellement acceptées parmi les druides. Malgré cela, il existe un certain nombre d’idées et de croyances que la plupart des druides ont en commun et qui aident à définir la nature du druidisme aujourd’hui :

 

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Théologie
L’au-delà
Mort et renaissance
Les trois objectifs du druide
Vivre dans le monde
La toile de la vie et l’illusion de la séparation
La loi de la moisson

Spiral triskelion (formed from mathematical Archimedean spirals), occasionally used as a Christian Trinitarian symbol

Théologie

Dans la mesure où le Druidisme est une voie spirituelle – une religion pour certains, une manière d’être pour d’autres – les Druides partagent une croyance dans la nature fondamentalement spirituelle de la vie.  Certains auront un préférence pour une façon particulière de comprendre la source de cette nature spirituelle, et peuvent se sentir animistes, panthéistes, polythéistes, monothéistes ou duothéistes.  D’autres éviteront de choisir tout concept particulier de la Déité, croyant que, de par sa nature même, il ne saurait être connaissable pour l’esprit.

Les Druides monothéistes croient qu’il y a une Déité unique : soit une Déesse ou un Dieu, ou une Entité qu’on appellerait de façon plus apte Esprit ou Grand Esprit, pour enlever les associations trompeuses au gendre.  Mais d’autres Druides sont duothéistes, persuadés que la Divinité existe sous forme d’un couple de forces ou d’êtres, qu’ils désignent souvent Dieu et Déesse.

Les Druides polythéistes croient qu’il existe de nombreux dieux et déesses, alors que des animistes et des panthéistes croient la divinité n’existe pas sous forme d’un ou de plusieurs divinités personnelles, mais au contraire est présent dans toutes les choses et est toute chose.

Qu’ils aient choisi d’adopter une opinion en particulier ou non, la caractéristique la plus répandue chez la plupart de Druides de l’époque actuelle, réside dans leur tolérance vis-à-vis de la diversité : un rassemblement peut réunir des gens qui possèdent des points de vue très disparates  quant à la divinité, voire aucun, et ils participeront ensemble à des cérémonies dans le bonheur, célébreront les saisons, et savoureront la compagnie des uns et des autres – reconnaissant qu’aucun de nous ne possède le monopole sur la vérité, et que la diversité est à la fois saine et naturelle.

La nature constitue une préoccupation de leur vénération, quelles que soient les croyances auxquelles ils sont attachés concernant la Divinité, tous les Druides ressentent la Nature comme étant divine ou sacrée.  Toute parcelle de la Nature est ressentie comme une parcelle de la grande toile de la vie, n’ayant aucune de ses créatures, de ses aspects, qui domine l’autre. À la différence des religions qui sont anthropocentriques, persuadées que l’humanité occupe un rôle central dans le dessein de la vie, ce concept est systémique et holistique, et n’envisage l’humanité que comme juste une seule partie de la famille plus étendue de la vie.

 

L'Autre Monde

Bien que les Druides aiment la Nature et y trouvent de l’inspiration et une nourriture spirituelle, ils croient aussi que le monde que nous voyons n’est pas le seul qui existe.  Une pierre angulaire de la croyance druidique est la croyance à l’Autre Monde – un ou des royaumes qui se déploient au-delà de la portée des sens physiques, mais qui n’en sont pas moins réels.

Cet Autre Monde est envisagé comme le lieu vers lequel nous partons quand nous mourons.  Mais nous pouvons aussi nous y rendre de notre vivant à travers les rêves, en méditation, sous hypnose, ou en “voyageant” lors d’une transe chamanique.

Divers Druides entretiendront des opinions différentes quand à la nature de cet Autre Monde, mais c’est une croyance universellement acceptée pour trois raisons.  D’abord, toutes les religions envisagent qu’une autre réalité existe au-delà du monde physique, plutôt que de s’aligner sur le Matérialisme, qui maintient que seule existe la matière.  Deuxièmement, la mythologie celtique, qui inspire une si grande part du Druidisme, abonde en descriptions de cet Autre Monde.  Troisièmement, l’existence de l’Autre Monde est implicite dans “la plus grande croyance” des anciens Druides, dans la mesure où les auteurs classiques déclaraient que les Druides croyaient à un processus qu’on a décrit comme la réincarnation ou métempsychose (dans laquelle l’âme vit dans une succession de formes, tant humaines qu’animales).  Entre chaque vie sous forme humaine ou animale, l’âme se repose dans l’Autre Monde.

Mort et Renaissance

Alors qu’un Druide chrétien puisse croire que l’âme ne naît qu’une seule fois sur terre, un majorité de Druides ont adopté pour la croyance de leurs ancêtres de l’Antiquité selon laquelle l’âme subit un processus de réincarnations successives – soit sous forme humaine, soit sous une variété de formes qui pourraient comprendre des arbre, voire les pierres, tout autant que des animaux.

De nombreux Druides partagent le point de vue rapporté par Philostratus au deuxième siècle que les Celtes croyaient que pour naître dans ce monde, il nous faut mourir dans l’Autre Monde, et vis versa, que quand nous mourons ici, nous naissons dans l’Autre Monde.  Pour cette raison, les obsèques druidiques s’efforcent de se focaliser sur l’idée que l’âme vit un moment de naissance, en dépit du fait que nous vivons cela comme étant leur mort à notre égard.

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Les trois objectifs du Druide

Un indice quant à l’objectif derrière le processus de renaissances successives peut être trouvé si nous examinons les objectifs du Druide.  Les Druides recherchent par-dessus tout, la culture de la sagesse, de la créativité et de l’amour.  Plusieurs vies sur terre, plutôt qu’une seulement, nous donne la possibilité de développer pleinement ces qualités en nous-mêmes.

La Sagesse

L’objectif de la sagesse nous est démontré dans deux anciennes histoires pédagogiques – dont l’une, l’histoire de Fionn MacCumhaill (Finn MacCool) qui nous vient d’Irlande et l’autre, l’histoire de Taliésin, du Pays de Galles.  Dans les deux histoires, c’est une personne âgée qui recherche la sagesse – en Irlande sous forme du Saumon de Sagesse, au Pays de Galles, sous forme de trois gouttes d’inspiration.  Dans chacune des deux histoires, c’est un jeune assistant qui finit par goûter la sagesse si avidement recherchée par les adultes.  Ces contes, plutôt que de nous enseigner les vertus de l’innocence et de la serviabilité, comporte des consignes pour atteindre la sagesse encodées dans leur symbolisme et dans la séquence d’événements qu’ils décrivent, et c’est pour cette raison qu’ils figurent dans l’enseignement druidique.

La Créativité

L’objectif de la créativité est également au centre du Druidisme, car les bardes sont depuis longtemps perçus comme des participants au Druidisme.  Nombreux sont ceux qui croient qu’aux temps jadis ce sont eux qui transmettaient la sagesse des Druides en chants et histoires, et qu’avec leurs mémoires prodigieuses, ils connaissaient les généalogies des tribus et les histoires associées au paysage local.  Les cultures celtiques expriment un amour pour l’art, pour la musique et pour la beauté qui évoque souvent une conscience vis-à-vis de l’Autre Monde, et leurs anciens contes bardiques dépeignent un monde de beauté sensuelle dans lequel les artisans et les artistes sont fort honorés.  Aujourd’hui, bien des gens sont attirés par le Druidisme parce qu’ils sentent que c’est une spiritualité susceptible de les aider à développer leur créativité.  Plutôt que de souligner l’idée que cette vie physique est temporaire, et que nous devrions nous concentrer sur la vie dans l’au-delà, le Druidisme véhicule l’idée que nous sommes censés prendre pleinement part à la vie sur terre, et que nous devrions exprimer et partager notre créativité autant que possible.

L’Amour

Le Druidisme peut être envisagé comme entretenant le troisième but de l’amour de bien des façons, afin de nous encourager à élargir la compréhension et l’expérience que nous en avons, de sorte que nous puissions aimer largement et profondément.

La vénération du Druidisme pour la Nature nous encourage à aimer la terre, la Planète, les étoiles et le domaine sauvage.  Les Druides furent traditionnellement des artisans de paix, et continuent à l’être.  Bien souvent, les cérémonies druidiques débutent en offrant la paix à chacune des directions cardinales ; il existe une prière druidique pour la paix, et les Druides plantent des bosquets de paix.  La voie druidique encourage aussi l’amour de la beauté puisqu’elle cultive le Brade, l’Artiste intérieur, et promue la créativité.

L’Amour pour la Justice est développé dans le Druidisme contemporain en étant évoqué dans la “Prière des Druides”, et nombreux sont ceux qui croient que les Druides de l’Antiquité étaient des juges et des législateurs, exprimant une prédilection pour la justice réparatrice plutôt que punitive.  Le Druidisme encourage aussi l’amour de la narrative et du mythe, et bien des gens s’y sentent attirés aujourd’hui parce qu’ils reconnaissent le pouvoir de la narration, et devinent son potentiel de guérison et d’illumination tout autant que de divertissement.

Outre tous ces types d’amour que promue le Druidisme, il reconnaît aussi le pouvoir formatif du passé, et ce faisant, encourage un amour pour l’histoire et une vénération pour les ancêtres.  L’amour des arbres aussi est fondamental au Druidisme, et outre étudier la connaissance des arbres, le Druides plantent des arbres et des bosquets sacrés, et soutiennent des programmes de reboisement.  Les Druides aiment aussi les pierres et construisent des cercles de pierres, collectionnent des pierres et travaillent avec des cristaux.  Ils aiment la vérité, et recherchent celle-ci dans leur quête de sagesse et de compréhension.  Ils aiment les animaux, les considérant comme sacrés, et étudient la connaissance des animaux.  Ils aiment le corps et la sexualité, les considérant tous deux comme sacrés.

Le Druidisme promue aussi l’amour des uns et des autres en encourageant la magie des rapports et de la communauté, et par-dessus tout, un amour de la vie, en encourageant la célébration de et un engagement total vis-à-vis du monde.

Certains groupes druidiques présentent leur enseignement sous forme de trois niveaux ou filières, soit : Barde, Ovate et Druide.  Les trois objectifs recherchés par le Druide que sont l’amour, la sagesse et l’expression créatrice peuvent être mis en relation avec ces trois filières.  Les enseignements bardiques aident à développer notre créativité, ceux de l’Ovate, à développer notre amour du monde naturel, et ceux du Druide, à parfaire notre quête de la sagesse.

Vivre dans le Monde

La véritable épreuve de la valeur d’une voie spirituelle réside dans le degré dans lequel il peut nous aider à vivre nos vies dans le monde.  Il faut qu’elle soit en mesure de nous fournir de l’inspiration, du bon conseil et de l’encouragement alors que nous faisons face aux événements parfois difficiles, voire tragiques susceptibles de se produire au cours de la vie.

Le principal positionnement philosophique  du druidisme en est d’amour et de respect vis-à-vis de toutes formes de vie – envers les autres êtres humains, les animaux, et la Nature dans son intégralité.  Un mot souvent utilisé par les Druides pour décrire cette approche est la révérence, lequel élargit le concept du respect pour englober une conscience du sacré.  En montrant la révérence vis-à-vis des êtres humains, par exemple, les Druides traitent le corps, les relations interpersonnelles et la sexualité avec respect et comme étant sacrés. Il ne s’agit pas de confondre la révérence avec la piété ou l’absence d’un engagement vigoureux – la révérence vraie est forte et sensuelle, tout en étant douce et bienveillante.

Cette attitude de révérence et de respect s’étend à toutes les créatures, et un très grand nombre de Druides seront végétariens, ou mangeront la viande, mais soutiendront un élevage compassionné et s’opposeront aux méthodes d’élevage industriel.  Encore une fois, la croyance que nous devrions aimer toute les créatures risque d’être tempérée par un réalisme robuste que nous pourrions souhaiter tuer certaines créatures, comme des moustiques.

Chez bien des Druides actuels, le positionnement primaire d’amour et de respect vis-à-vis de toutes les créatures s’élargit pour inclure une croyance au principe de n’occasionner aucun mal à tout être sensible.  Dans les traditions orientales, ce concept est désigné comme la doctrine de “Ahisma”, ou Non-Violance, et a été décrit pour la première fois autour de 800 ans avant notre ère dans les écritures hindoues, les Upanishads.  Les Jaïns, les Hindous et les Bouddhistes enseignent tous cette doctrine, qui s’est popularisée en occident suite aux protestations non violentes de Mahatma Gandhi.  Le mouvement de protestation de Parehaka Maori en Nouvelles Zélande et les campagnes de Martin Luther King aux USA ont également contribué à étendre le principe d’Ahimsa à travers le monde entier.

De nombreux Druides aujourd’hui adoptent une attitude similaire d’éviter de nuire aux autres, et de se focaliser sur l’idée de la Paix, puisant leur inspiration dans les récits classiques sur le Druides, qui les dépeignaient comme étant des médiateurs qui s’abstenaient de  la guerre et qui promouvaient la paix auprès d’armées qui s’affrontaient.  Jules César a écrit : “Car ils [les Druides] règlent généralement tous leurs les différends, tant publiques que privés…  Les Druides s’abstiennent le plus souvent de la guerre, ni ne paient des impôts avec d’autres ; ils sont exempts de faire la guerre.”  Et Diodore de Sicile a écrit : “Souvent lorsque les combattants sont rangés face à face, et les épées sont tirés et les lances hérissées, ces hommes s’interposent entre les armées et arrêtent la bataille, tout comme des animaux sauvages restent parfois comme enchantés.  Ainsi, même entre les barbares les plus sauvages, la colère en cède devant la sagesse, et Mars est éhonté devant les Muses

En outre, les Druides aujourd’hui peuvent suivre l’exemple d’un des personnages les plus importants du mouvement druidiques des temps modernes, Ross Nichols, qui, de même qu’un grand nombre des penseurs et maitres spirituels contemporains, soutenait les doctrines de non violence et du pacifisme.  Grand nombre des contemporains de Nichols, qui partageaient des intérêts similaires vis-à-vis de la mythologie celtique, étaient également des pacifistes, y compris T. H. White, auteur du Once and Future King arthurien.  Souvent, Nichols clôturait les essais qu’il écrivait avec la simple expression : “Paix à tous les êtres”.

La Toile de la Vie et l’Illusion de la Séparation

Imbriqué dans une grande part de la pensée druidique et de toute sa pratique est l’idée ou la croyance que nous sommes tous reliés les uns aux autres au sein d’un univers qui est essentiellement bienveillant – que nous n’existons pas en tant qu’êtres isolés obligés de se battre pour survivre dans un monde cruel.  Au contraire, nous sommes envisagés comme faisant partie d’une immense toile ou fabrique de vie qui inclut chaque être vivant et la Création toute entière.  Il s’agit d’une conception essentiellement panthéiste de la vie, qui regarde la Nature dans sa totalité comme sacrée et interconnectée.

Souvent, les Druides ressentent cette croyance dans leurs corps et dans leurs cœurs plutôt que simplement dans leurs esprits.  Ils se trouvent à se sentir de plus en plus à l’aise dans le monde – et quand ils parcourent la terre et regardent la lune et les étoiles au-dessus de leur tête, ou bien sentent dans le vent l’odeur de la pluie qui arrive, ils ressentent dans le tissu même de leur être qu’il font partie d’une famille de vie, qu’ils font partie de la famille de la vie , qu’ils sont “chez eux”, et qu’ils ne sont pas seuls.

Les conséquences de ce sentiment et de cette croyance sont profondes.  Outre le fait que ce positionnement confiant envers la vie amène des bienfaits pour la santé psychologique et physique, il apporte aussi des avantages à la société.  Les abus et l’exploitation proviennent de l’illusion de la séparation.  Dès que vous serez convaincu de faire partie de la famille de la vie, et que toutes les choses sont reliées les unes aux autres, les valeurs de l’amour et du respect envers la vie en découlent tout naturellement, tout comme la pratique de la paix, de la non-nocivité, soit du “Ahimsa”.

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La Loi de la Récolte

En relation avec la notion que nous sommes tous interconnectés dans une vaste toile de la vie est la croyance à laquelle la plupart des Druides adhèrent, soit que tout ce que nous faisons dans le monde crée un effet qui finira par nous affecter aussi.  On retrouve une idée similaire dans bien des traditions et cultures différentes : la sagesse populaire en Grande-Bretagne  veut que “ce qui circule vous revient”, et dans l’Égypte ancienne, l’idée attribuée à l’Apôtre Paul lorsqu’il disait “Comme vous semez, aussi récolterez-vous”, a été prononcé par le dieu Thoth plusieurs milliers d’années auparavant dans le Livre des Morts des anciens Égyptiens, lorsqu’il déclara “La Vérité est la faux de la récolte.  Ce qui est semé – amour, colère ou amertume – c’est cela qui sera votre pain. Le blé n’est pas meilleur que la graine : puisse donc ce que vous plantez être bon.”  Dans l’Hindouisme et les Bouddhisme, la notion s’exprime comme la doctrine de cause et effet (karma).

Les deux croyances – que tout est relié et que nous récolterons les conséquences de nos actions – viennent tout naturellement aux Druides dans la mesure où elles découlent de l’observation du monde naturel.  Tout comme la sensation de faire partie de la grande toile de la vie peut nous venir alors que nous contemplons émerveillés la beauté de la nature, aussi la conscience que nous récolterons les conséquences de nos actions nous vient lorsque nous observons les processus de semer et de récolter.

Extraits de What do Druids Believe? par Philip Carr-Gomm, Granta 2006

 

Traduction Jody Mohammadioun

Auteur

Philip Carr-Gomm, l’ancien chef

Publié: 27 novembre 2019

 

Philip a rencontré son premier instructeur spirituel, Ross Nichols, le fondateur de l’Ordre des Bardes, Ovates et Druides alors qu’il avait 11 ans. Il a commencé à étudier avec lui à son adolescence et fut initié dans l’Ordre au Tor de Glastonbury à l’âge de 18 ans.

Lecture suggérée

What do Druids Believe? – Philip Carr-Gomm

 

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L’attrait mondial moderne du druidisme réside dans son accent sur le respect du monde naturel, une croyance en la valeur de la créativité personnelle et le développement d’un sentiment de communion avec les pouvoirs de la nature et de l’esprit. Sa croissance récente surprenante découle de son large attrait : certains le traitent comme une philosophie, d’autres comme une religion, d’autres encore comme une voie d’auto-développement.

Philip Carr-Gomm explique la valeur pratique de suivre le druidisme aujourd’hui et examine ses croyances fondamentales et sa pertinence par rapport aux problèmes contemporains auxquels nous sommes tous confrontés.