Une histoire plus ancienne

Il y a environ 2500 ans, et sans doute bien longtemps avant, Ă  chaque extrĂ©mitĂ© de l’arc indo-europĂ©en, des spiritualitĂ©s tribales qui Ă©mergeaient ont fini par devenir des mouvements contemporains florissants, comptant leurs adhĂ©rents partout dans le monde. Alors que les versions les plus anciennes de ce qui deviendrait plus tard les religions hindoues et jaĂŻns apparaissaient dans la vallĂ©e de l’Indus, Ă  peu prĂšs au mĂȘme moment en Europe de l’Ouest, des Ă©crivains commençaient Ă  mentionner l’existence du Druidisme.

Sa pratique a Ă©tĂ© mentionnĂ©e pour la premiĂšre fois dans deux documents grecs datant de plus de deux mille ans, aux alentours de 200 AEC, mais ces deux documents ont Ă©tĂ© perdus. En 20 AEC, Jules CĂ©sar Ă©crivait que le Druidisme Ă©tait originaire de l’üle de Bretagne, et bien que certains prĂ©tendent qu’il y avait des Druides presque partout en Europe, de l’Irlande Ă  l’Ouest jusqu’en Anatolie (la Turquie) Ă  l’Est, les Ă©rudits croient aujourd’hui que ce n’est guĂšre probable. Il semble plutĂŽt que les Druides ne vivaient que dans les britanniques, en Irlande et en Gaule (la France) de l’Ouest.

Bien que les rapports Ă©crits semblent commencer Ă  en faire Ă©tat il y a 2200 ans, le Druidisme existait probablement depuis bien plus longtemps ; il est possible qu’il soit issu de pratiques cultuelles prĂ©-druidiques ayant Ă©voluĂ© en une sorte de religion ou de pratique magique.

Spiral triskelion (formed from mathematical Archimedean spirals), occasionally used as a Christian Trinitarian symbol

La période pré-druidique

Les indices d’activitĂ©s religieuses des habitants prĂ©historiques de l’Europe de l’Ouest sont remarquables : sur la pĂ©ninsule de Gower, prĂšs de Swansea au Pays de Galles, les grottes de Paviland ont rĂ©vĂ©lĂ© un des sites magico-religieux les plus anciens au monde oĂč, il y a environ 26000 ans, un groupe d’humains a soigneusement enterrĂ© un squelette : le corps Ă©tait enveloppĂ© d’un tissu rouge ou enduit d’ocre rouge et des baguettes d’ivoire de mammouth avaient Ă©tĂ© dĂ©posĂ©es Ă  ses cĂŽtĂ©s ; ce pourrait ĂȘtre les toutes premiĂšres baguettes magiques jamais dĂ©couvertes. Il y a 17000 ans, les grottes de Lascaux en France Ă©taient dĂ©corĂ©es de peintures d’animaux qui vivent encore aujourd’hui. Il y a de fortes chances pour que les grottes aient Ă©tĂ© utilisĂ©es de maniĂšre rituelle. Des milliers d’annĂ©es plus tard, un Ă©crivain classique dĂ©clarait que les Druides se rencontraient dans les grottes ; aujourd’hui le symbolisme des grottes et des animaux sert toujours d’inspiration au mouvement druidique moderne, qui rĂ©vĂšre MĂšre Nature et considĂšre que les grottes symbolisent l’utĂ©rus et le potentiel de renaissance.

Pendant cette pĂ©riode de l’histoire, avant le dĂ©veloppement du Druidisme, il y eut des migrations de tribus dans toute l’Europe occidentale. Certaines d’entre elles pouvaient provenir de zones maintenant connues sous le nom de Caucase en Russie du Sud, de Turquie ou peut-ĂȘtre mĂȘme de l’Inde. Quelles que soient les rĂ©gions dont ils provenaient, ils ont apportĂ© avec eux leurs propres coutumes et connaissances religieuses qui Ă©taient, sans aucun doute, animistes et chamaniques.

Des Proto-Druides parmi les proto-Celtes

Il y a environ 6500 ans, on commençait Ă  construire des monuments de pierre en Europe occidentale – en particulier en Irlande, dans les Îles Britanniques et en Bretagne, bien que l’on puisse voir des pierres levĂ©es et cercles similaires au PĂ©rou et Ă  Madagascar.

Bien que les Druides aient toujours Ă©tĂ© associĂ©s aux cercles de pierre tels que Stonehenge dans l’imagination populaire, les universitaires dĂ©mentaient cette idĂ©e jusqu’il y a peu. Les historiens avaient l’habitude de dire que les Druides ne pouvaient pas avoir utilisĂ© Stonehenge ni aucun de tous les autres cercles de pierre de l’üle de Bretagne, car ils Ă©taient les prĂȘtres des Celtes et que les Celtes ne sont arrivĂ©s en Grande Bretagne qu’en 500 AEC. Puisque aucun monument de pierre n’a Ă©tĂ© bĂąti aprĂšs 1400 AEC, ils firent remarquer qu’il y avait un gouffre de neuf cents ans entre le dernier cercle de pierre et l’arrivĂ©e des Druides. Mais, dans les annĂ©es soixante, de nombreux historiens ont changĂ© d’avis. Ils ont rĂ©alisĂ© que l’origine de ceux qu’on appelle les Celtes Ă©tait bien plus complexe que ce que l’on pensait au dĂ©part ; ils ont alors suggĂ©rĂ© que les premiers peuples celtiques ou  proto-celtes Ă©taient dĂ©jĂ  probablement en Grande Bretagne en 2000 AEC – Ă  l’époque oĂč les grands monuments de pierre se construisaient encore – et qu’ils pouvaient bien avoir Ă©tĂ© impliquĂ©s dans leur utilisation ou leur consctruction.

Quarante ans aprĂšs, les universitaires sont toujours divisĂ©s. Certains experts soulignent le manque de continuitĂ© entre les structures religieuses et les pratiques entre le second et le premier millĂ©naire avant l’ùre commune. Mais d’autres font remarquer une certaine continuitĂ© dans la gĂ©nĂ©tique et la culture des Britanniques en rejetant l’idĂ©e d’une « invasion » celtique. Cette seconde Ă©cole de pensĂ©e permet de voir Ă  nouveau les Druides en tant que prĂȘtres et prĂȘtresses des cercles de pierre, une tendance renforcĂ©e par la reconnaissance croissante de l’importance de l’astronomie rituelle dans la construction de ces monuments. Dans cette optique, nous pourrions ĂȘtre d’accord avec John Michell quand il Ă©crit dans « A Little Hhistory of Astro-Archaeology » (Petite histoire de l’Astro-AchĂ©ologie – non disponible en Français) : « la science a restaurĂ© les Druides dans leur ancien temple, Stonehenge, encore plus sages et vĂ©nĂ©rables qu’avant. »

Les Druides de l’AntiquitĂ©

Quand les auteurs classiques nous parlent des Druides, ils n’évoquent jamais les cercles de pierre. Ils nous disent plutĂŽt que les Druides se rĂ©unissent dans des clairiĂšres sacrĂ©es, des grottes ou des vallĂ©es isolĂ©es.

Jules CĂ©sar et Diodore de Sicile, ayant vĂ©cus au 4e et 5e AEC, nous dĂ©crivent les Druides comme des Ă©rudits et des chefs religieux fonctionnant de façon similaire Ă  la caste brahmane des prĂȘtres hindous : ils officient aux sacrifices, ils enseignent la philosophie et l’astrologie et ils transmettent une tradition orale qui impose aux Ă©tudiants d’apprendre de nombreux vers par cƓur. Leur « enseignement majeur » nous rappelle la doctrine hindoue de la rĂ©incarnation : Diodore de Sicile nous dit que les Druides croyaient que les Ăąmes « sont immortelles et vivent de nouveau pour un nombre dĂ©terminĂ© d’annĂ©es dans un nouveau corps ».

Les Druides Ă©taient exemptĂ©s de service militaire et ne payaient pas les taxes perçues dans le pays pour le financer. Ils conseillaient les chefs et avaient la rĂ©putation de pacifier les armĂ©es prĂȘtes Ă  se battre.

Les auteurs classiques dĂ©crivent Ă©galement un cĂŽtĂ© plus sombre du Druidisme, voyant les Druides prĂ©sents aux sacrifices des criminels ou parfois de personnes innocentes qui Ă©taient brĂ»lĂ©es vivantes dans des cages en osier, ou tuĂ©es dans l’intention de lire l’avenir dans leur dĂ©pouille.

Nous ne pouvons pas ĂȘtre sĂ»rs que ces auteurs classiques aient rapportĂ© la vĂ©ritĂ©, mais la description qu’ils nous ont laissĂ©e de grands sages calmant les tribus en guerre et enseignant dans les clairiĂšres a davantage prĂ©dominĂ© dans les mĂ©moires que celle les voyant prĂ©sider Ă  des sacrifices humains. En guise de confirmation, nous ne trouvons, dans les rĂ©fĂ©rences aux Druides de la littĂ©rature mĂ©diĂ©vale irlandaise, aucune mention des sacrifices ; les Druides d’Irlande y sont dĂ©crits comme les personnes les plus sages et les plus instruites de leur temps, qui agissaient comme les conseillers des chefs politiques locaux et comme des magiciens.

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La période chrétienne

La pĂ©riode du Druidisme que les auteurs irlandais et classiques dĂ©crivent s’est sans doute Ă©tendue de 400AEC Ă  600EC – environ un millier d’annĂ©es. Mais, vers le sixiĂšme siĂšcle, toute l’Europe Ă©tait chrĂ©tienne et les pratiques paĂŻennes publiques avaient probablement cessĂ© d’exister. Bien que le Christianisme soit hostile aux autres religions, il s’était aussi construit Ă  partir de nombreux Ă©lĂ©ments issus du paganisme : l’eucharistie du pain et du vin Ă©tait Ă©galement une fĂȘte rituelle des mystĂšres d’Éleusis, par exemple, et il existe des bulles papales qui ont dĂ©placĂ© la cĂ©lĂ©bration de la naissance du Christ, Ă  l’origine au printemps, pour la faire coĂŻncider avec les fĂȘtes liĂ©es au solstice d’hiver. De mĂȘme, de nombreux saints chrĂ©tiens, comme Ste Brigitte et St Dionysos, sont issus des histoires et de la rĂ©putation des dieux et dĂ©esses paĂŻens. Sans compter les sites sacrĂ©s cooptĂ©s par la nouvelle foi qui a bĂąti ses Ă©glises sur des sanctuaires de dieux tels que Apollon ou dans des clairiĂšres sacrĂ©es. Cela signifie que les cultes paĂŻens comme le Druidisme, n’ont pas Ă©tĂ© dĂ©truits, mais qu’ils ont en fait Ă©tĂ© assimilĂ©s dans le Christianisme, ce qui a crĂ©Ă© une fusion complexe et a encouragĂ© les Druides du Renouveau du 17e et 18e siĂšcles Ă  essayer de discerner le Druidisme Ă  l’intĂ©rieur du Christianisme.

De plus, les clercs chrĂ©tiens ont transcrit des Ă©lĂ©ments d’une tradition qui, avant leur arrivĂ©e, Ă©tait orale ; ils nous ont donc permis d’avoir connaissance des anciennes lois d’Irlande qui avaient probablement Ă©tĂ© instituĂ©es par les Druides puisque ceux-ci remplissaient le rĂŽle de juges ; nous avons Ă©galement des rĂ©cits de la mythologie et des histoires de l’Irlande et du Pays de Galles dans lesquelles les Druides contemporains pensent trouver une grande partie de la sagesse  et des enseignements druidiques.

Le Renouveau

Au dix-septiĂšme siĂšcle, quelques Ă©rudits ont commencĂ© Ă  s’intĂ©resser aux mystĂ©rieux monuments – les tumulus, les cercles de pierres, les dolmens et autres pierres levĂ©es – qui parsemaient le paysage autour d’eux. En lisant les rĂ©cits classiques au sujet des Druides, ils ont suggĂ©rĂ© que ces monuments avaient Ă©tĂ© construits par eux. En faisant cela, ils ont donnĂ© naissance Ă  une pĂ©riode que nous connaissons maintenant sous le nom de « Renouveau Druidique ». L’un de ces Ă©rudits, William Stukeley a Ă©tĂ© appelĂ© « le pĂšre fondateur de l’archĂ©ologie ». Ces premiĂšres tentatives d’archĂ©ologie ont stimulĂ© l’intĂ©rĂȘt d’autres universitaires qui ont commencĂ© Ă  chercher des traces du Druidisme au cƓur mĂȘme de la ChrĂ©tientĂ©. L’idĂ©e que leurs ancĂȘtres prĂ©-chrĂ©tiens n’étaient ni des brutes ni des ignorants, mais peut-ĂȘtre plutĂŽt de sages philosophes, a inspirĂ© ces revivalistes comme elle continue d’inspirer les Druides jusqu’à prĂ©sent.

Le Druidisme renaissant a suscitĂ© de nombreux Ă©crits, certains obscurs et bizarres, d’autres assez fascinants et provocateurs. Les Francs-maçons s’y sont intĂ©ressĂ©s et le NĂ©o-Druidisme est entrĂ© dans le monde de la Franc-maçonnerie par des organisations comme « the Ancient & Archaeological Order of Druids » (L’Ancien et ArchĂ©ologique Ordre des Druides), rejoint ensuite par Winston Churchill.

Le passé récent

Le Renouveau Druidique a commencĂ© sous la forme d’un intĂ©rĂȘt des Ă©rudits pour leur hĂ©ritage prĂ©-chrĂ©tien ; il en a rĂ©sultĂ© le dĂ©veloppement de deux manifestations diffĂ©rentes du Druidisme : d’une part le Druidisme culturel qui s’est formĂ© pour encourager les langues galloise, cornique et bretonne grĂące aux Eisteddfodau, et d’autre part le Druidisme fraternel qui, comme la Franc-maçonnerie a Ă©tĂ© crĂ©Ă© pour favoriser l’entraide entre les membres et pour soutenir des causes charitables.

Depuis le 18e siĂšcle, certains auteurs ont suggĂ©rĂ© que la Franc-maçonnerie descendait directement du Druidisme ; ils pensaient que les Francs-maçons pratiquaient une sorte de Druidisme tardif. Il est possible que certains membres des organisations druidiques fraternelles aient considĂ©rĂ© que leurs activitĂ©s Ă©taient aussi bien mystiques que fraternelles, mais cette spiritualitĂ© Ă©tait fermement intĂ©grĂ©e dans un contexte chrĂ©tien : la Bible Ă©tait prĂ©sente Ă  chaque rĂ©union et les discussions sur la religion interdites. MĂȘme ainsi, il est possible que certains individus et petits groupes aient considĂ©rĂ© le Druidisme comme un chemin spirituel distinct depuis le temps de William Stukeley, mais ce ne fut qu’au dĂ©but du vingtiĂšme siĂšcle qu’un troisiĂšme type de Druidisme commença Ă  ĂȘtre remarqué : celui qui promouvait publiquement le Druidisme en tant que pratique spirituelle Ă  part entiĂšre.

Au tout dĂ©but du vingtiĂšme siĂšcle, un individu dynamique et loquace, George Watson MacGregor-Reid, commença Ă  promouvoir le Druidisme en tant que voie spirituelle pouvant rĂ©unir les adeptes de nombreuses religions ; le groupe qu’il a menĂ©, The Ancient Druid Order (L’Ordre des Anciens Druides) devint le moyen de transmettre de nombreuses idĂ©es que des groupes comme la SociĂ©tĂ© ThĂ©osophique et l’Ordre de la Golden Dawn avaient exprimĂ©es au siĂšcle prĂ©cĂ©dent. Une trame complexe commençait Ă  se tisser d’elle-mĂȘme, s’inspirant des anciens Druides, du travail des Druides du Renouveau et des enseignements pĂ©rennes de la Tradition Occidentale des MystĂšres, laquelle s’inspirait de sources aussi anciennes que le Pythagorisme et le nĂ©o-Platonisme.

Dans les annĂ©es 1940 et 1950, le Ancient Druid Order a attirĂ© Ă  lui deux personnages qui ont agi comme des catalyseurs dans le regain d’intĂ©rĂȘt pour le paganisme que nous connaissons aujourd’hui. GĂ©rald Gardner et Ross Nichols ont tous les deux rejoint l’Ordre et, plus tard, Gardner devint la figure de proue de la promotion de la religion Wicca, ou Witchcraft (Sorcellerie/Magie), alors que Nichols – enthousiasmĂ© par « La DĂ©esse Blanche » de Robert Graves dĂ©crivant sa dĂ©couverte d’un langage des arbres druidique – dĂ©veloppa le Druidisme en se concentrant sur la tradition et la mythologie celtiques. À eux deux, ils ont Ă©laborĂ© un cycle de huit cĂ©lĂ©brations qui sont, aujourd’hui, les fondations des pratiques tant wiccanes que druidiques.

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Aujourd’hui

Il est naturel de vouloir dĂ©couvrir une « version vraie et originale » d’une religion ou d’une tradition spirituelle comme si nous pouvions gratter tout ce qui a Ă©tĂ© ajoutĂ© pour dĂ©couvrir la source pure. Mais cela n’est pas possible car les traditions grandissent avec le temps plutĂŽt que d’arriver pleinement formĂ©es dans le monde. Elles peuvent Ă©merger dans une zone particuliĂšre, dans un lieu spĂ©cifique mais, telle une riviĂšre qui jaillit de sources existant dans le sous-sol et dans le ciel, elles se rĂ©pandent ensuite sur toute la terre, leur pouvoir nourrissant provenant du fait qu’elles ont collectĂ© des nutriments tout au long du long chemin qu’elles ont parcouru vers les mers lointaines.

Le Christianisme s’inspira des idĂ©es qui Ă©taient courantes avant son existence : les symboles, les doctrines et les festivals du JudaĂŻsme et du Paganisme. Le Bouddhisme en a fait autant : les doctrines du Karma et de la RĂ©incarnation, par exemple, Ă©taient populaires bien avant que le Bouddha commence Ă  les enseigner.

Au cours des siĂšcles, les adeptes changent et adaptent leurs croyances pour les enrichir et les rendre plus pertinentes dans leur vie. Le Druidisme ne fait pas exception Ă  la rĂšgle qui constate que les traditions spirituelles Ă©mergent d’un contexte prĂ©-existant, puis changent et croissent. Le Druidisme a Ă©mergĂ© des cultures tribales prĂ©-druidiques de l’Europe de l’Ouest il y a environ 2500 ans. Bien que nous n’en sachions que trĂšs peu au sujet des anciens Druides, le Druidisme d’aujourd’hui s’inspire des rĂ©cits classiques de leurs activitĂ©s, de l’archĂ©ologie et du symbolisme des monuments proto-druidiques ou prĂ©-druidiques. Les histoires des Bardes et les rĂ©cits de la mythologie celtique consignĂ©s en Irlande et au Pays de Galles façonnent aussi le Druidisme contemporain de mĂȘme que les travaux des innombrables auteurs depuis le dĂ©bit de la pĂ©riode du Renouveau Druidique.

Depuis vingt ans, le nombre d’études universitaires sur les Druides et l’intĂ©rĂȘt portĂ© au Druidisme ont tellement augmentĂ© que nous pouvons vĂ©ritablement considĂ©rer que nous sommes entrĂ©s dans une pĂ©riode de Renaissance Druidique, qui attire maintenant des artistes et des Ă©crivains, des poĂštes et des romanciers ainsi que des chercheurs spirituels partout dans le monde. Loin de n’avoir Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© au monde qu’une fois il y a longtemps, le Druidisme est aujourd’hui continuellement Ă©voquĂ© – par de nombreuses personnes, dans de nombreux pays et dans de nombreuses formes.

Extrait de « What Do Druids Believe ? » de Philip Carr-Gomm, Éditions Granta 2006

 

Traduction Okada

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