Le prix Mount Haemus

Grâce à la générosité de la patronne de l’Ordre, Dwina Murphy-Gibb, l’Ordre accorde chaque année une bourse pour des recherches originales sur le druidisme et les sujets connexes. Nous avons appelé cette bourse le Prix du Mont Haemus, d’après la clairière druidique apocryphe du Mont Haemus qui aurait été établi près d’Oxford en 1245.

Chaque article de recherche est publié en ligne et fait l’objet d’une conférence lors d’une journée du prix Mount Haemus organisée tous les quatre ans. En outre, tous les huit ans, les articles sont rassemblés et publiés dans un livre. Vous trouverez les conférences dans la section Ressources et les collections de livres dans la boutique.

Futurs prix Mt Haemus

2020 – Pour marquer cette année spéciale, au cours de laquelle un chef prend sa retraite et un nouveau chef prend la tête de l’Ordre, nous décernerons deux prix et publierons deux articles :

The Feminist Druid : Making Way for New Stories/New Work

Michelle LaFrance, professeur adjoint d’anglais à l’université George Mason (États-Unis), ethnographe critique féministe, incitera les druides à envisager les possibilités qu’offre la pensée féministe à nos pratiques spirituelles. Au centre de la druidologie d’aujourd’hui se trouve une énigme intéressante. D’une part, faire partie d’un mouvement néo-païen signifie être familier avec les principes féministes, qu’il s’agisse du culte des déesses, de l’autonomisation des femmes, de la remise en question des structures religieuses traditionnelles qui limitent les rôles et les expériences des femmes, ou de l’assimilation de l’activisme environnemental et social aux droits de l’homme et de la femme. D’un autre côté, même si certaines femmes occupent des positions clés dans ce mouvement international (en contribuant à des livres, des blogs et d’autres ressources), les représentations (erronées) du druidisme comme une voie dominée par les hommes sont encore tenaces. Il n’est pas étonnant que la plupart des connaissances historiques que nous possédons sur les druides, y compris les mythes/poèmes traditionnels d’Angleterre, d’Irlande, d’Écosse et du Pays de Galles qui orientent une grande partie du druidisme actuel, renforcent « l’archétype du druide » en tant qu’homme érudit au service de l’élite, des structures sociales et de la culture. L’exploration de la pensée et des principes féministes tels qu’ils s’appliquent au druidisme du 21e siècle est une riche opportunité pour notre tradition spirituelle vivante et en évolution. L’auteur de cette conférence s’appuiera sur plusieurs principes de la pensée féministe actuelle pour ouvrir de nouvelles visions, de nouvelles histoires et de nouveaux travaux pour le druide revivaliste d’aujourd’hui. Les sujets abordés incluront la façon dont les contes féministes peuvent façonner les mondes intérieurs des druides, l’adoption des leçons de la culture du consentement, et une exploration des principes animistes qui résistent à la sexuation de la nature, de l’esprit et de la pratique. (Publié en septembre 2020 – lire ici).

Le puits et la chapelle : Confluence

RoMa Johnson, MA, MDiv, druide membre de l’Ordre des Bardes, Ovates et Druides, chrétienne non sectaire ordonnée et poète, écrit et enseigne sur divers sujets de spiritualité celtique depuis plus de 20 ans. Cet article était initialement destiné à explorer en profondeur la synergie entre la vision du monde celtique indigène et l’évolution du christianisme celtique primitif, entre le monde créé de l’immanence et l’espérance de l’imminence. Puis le coronavirus est entré dans le monde, nous confrontant à ce qui semble être des questions apocalyptiques : Qu’est-ce que tout cela signifie ? Que faisons-nous maintenant ? Ici, le puits et la chapelle sont utilisés comme des lentilles à travers lesquelles nous nous regardons et regardons autrui, dans le temps d’avant et le temps d’après. La confluence, et non le choix entre les deux, ou même l’évolution de l’un vers l’autre, guidera nos efforts pour co-créer un monde transformé. Ce document se veut un problème de pensée spirituelle, explorant cinq domaines : Les visions du monde – immanence et imminence ; le continuum justice – péché, responsabilité et restauration ; les trois – le féminin sacré et la trinité ; Immrama – le voyage de l’âme et l’inspiration ; et la confluence. (Publié en juillet 2020 – lire ici).

2021 – Druidisme mondial : Une voie de spiritualité de la nature qui se mondialise

Larisa A. White est éducatrice et chercheuse indépendante. Elle a plus de 25 ans d’expérience dans l’utilisation de méthodes de recherche mixtes pour mettre en lumière les façons dont les gens apprennent, grandissent et changent, sous l’influence de contextes éducatifs changeants. Elle est également une nomade mondiale, fascinée par la façon dont la mobilité interculturelle affecte les personnes, les habitudes et les croyances. Elle concentre désormais ses recherches universitaires sur la manière dont le druidisme, en tant que voie mondialisée de la spiritualité de la nature, a évolué en s’étendant au-delà des terres traditionnellement celtiques de son origine et en s’enracinant dans d’autres pays et d’autres cultures. Alors que les druides pratiquants du monde entier dépassent la maîtrise initiale des formes et pratiques rituelles reçues et commencent à suivre la Règle d’Awen, qu’ont-ils toujours en commun ? De quelle manière leurs pratiques et leurs croyances se diversifient-elles ? Qu’est-ce qui, le cas échéant, forme le « tronc commun » spirituel de le druidisme mondiale contemporain, capable de transcender la culture locale ? Cet article présentera les résultats d’une une enquête approfondie – un projet de recherche conçu pour répondre à ces questions (Publié à Beltaine 2021 – Lire ici)

 

Traduction Fabien