Le Lierre

Spiral triskelion (formed from mathematical Archimedean spirals), occasionally used as a Christian Trinitarian symbol

Le Lierre grimpant

Le Lierre est associĂ© Ă  l’ogham gort, Ă  la lettre G, et Ă  la pĂ©riode allant du 30 Septembre au 27 Octobre
 « le mois de Septembre est le onziĂšme de l’Ogham celtique ; son nom provient du mot Septem qui signifie « sept », car c’était le septiĂšme mois de l’ancien calendrier romain. C’est le premier mois de l’Automne et c’est Ă  cette Ă©poque que les Druides cĂ©lĂ©braient le Festival de Alban Elued
 pour dire adieu au Dieu Soleil tout en le remerciant pour la rĂ©colte. »

Penumbra

Hedera Helix et compagnie

Au moment oĂč j’ai envisagĂ© de faire une recherche sur le lierre, je savais dĂ©jĂ  que ce serait un sujet complexe, car j’ai Ă©tĂ© paysagiste pendant des annĂ©es et que j’ai rĂ©ussi Ă  obtenir une licence pour crĂ©er mon entreprise de paysagiste en accord avec la lĂ©gislation californienne (États-Unis). D’une part, le lierre est vraiment difficile Ă  Ă©liminer et il faut ĂȘtre trĂšs vigilant pour le maintenir Ă  sa place dans un jardin. De nombreuses personnes pensent que c’est juste une mauvaise herbe. Mais, plus important encore, il faut savoir qu’il existe toutes sortes de lierres
 et je n’avais pas la moindre idĂ©e de ce qu’une telle plante pouvait bien signifier pour les peuples druidiques ou pour toute personne dotĂ©e d’un cerveau et s’intĂ©ressant Ă  la phytothĂ©rapie, etc. (Finalement, comme dĂ©crit ci-dessous, j’ai trouvĂ© qu’il Ă©tait de la mĂȘme famille que le ginseng et que, mĂȘme si le lierre est toxique quand il est utilisĂ© sans prĂ©caution, il est aussi un couvre-chef de poĂšte qui, associĂ© au houx, apporte la paix au foyer – si ce n’est pas une utilisation importante, je ne sais pas ce que c’est.)

Utilisation au jardin et culture

Hedera (« lierre » en Français) est un genre comprenant environ dix espĂšces de plantes ligneuses Ă  feuilles persistantes grimpantes ou rampantes de la famille des Araliaceae, originaires d’une zone allant des Ăźles de l’Atlantique, de l’Europe occidentale, centrale et mĂ©ridionale, au Nord-Ouest de l’Afrique et s’étendant jusqu’à l’Asie centrale et du Sud-Est et au Japon. Sur des surfaces appropriĂ©es (arbres et parois rocheuses), il peut grimper jusqu’à au moins 25 Ă  30 mĂštres au-dessus du niveau du sol de base.

Il prĂ©sente deux types de feuilles : les juvĂ©niles Ă  lobes palmĂ©s sur les tiges rampantes et grimpantes ; les adultes, en forme de cƓur sur les tiges fertiles portant les fleurs exposĂ©es au plein soleil, habituellement tout en haut dans la couronne des arbres ou sur le sommet des parois rocheuses. Les pousses juvĂ©niles et adultes diffĂšrent aussi, la premiĂšre Ă©tant Ă©lancĂ©e, flexible et escaladant ou grimpant avec de petites racines pour fixer la pousse sur le substrat (roche ou Ă©corce des arbres), la deuxiĂšme plus forte, se soutenant elle-mĂȘme et sans racine. Les fleurs sont petites, produites Ă  la fin de l’automne, regroupĂ©es en ombelles de 3 Ă  5 cm de diamĂštre, jaune-verdĂątre et trĂšs riches en nectar : elles forment une source tardive importante de nourriture pour les abeilles et autres insectes ; les fruits sont de petites baies noires mĂ»rissant Ă  la fin de l’hiver et procurent une nourriture importante pour de nombreux oiseaux, bien que toxiques pour les humains. Les graines sont dispersĂ©es par les oiseaux qui mangent les fruits. Les feuilles sont une nourriture de choix pour par les larves de certaines espĂšces de lĂ©pidoptĂšres (papillons) comme les mĂ©ticuleuses (Phlogophora meticulosa), le collier soufrĂ© (Noctua janthe), l’ennomos dentelĂ©e (Odontopera bidentata), les brillantes (Euplexia lucipara), la vieillie (Idaea seriata – qui ne se nourrit que de lierre), la phalĂšne du sureau (Ourapteryx sambucaria) et la boarmie rhomboĂŻdale (Peribatodes rhomboidaria). En Anglais, le lierre s’appellent aussi Bindwood (bois Ă  lier) et Lovestone (pierre d’amour – pour sa façon de grimper et de pousser sur les pierres. En Français, on trouve : drienne, lierre des poĂštes, lierret, rondelette, rondette, rondopte, herbe de Bacchuys, herbe de saint Jean (pour la pĂ©riode de rĂ©colte), herbe Ă  cors, herbe Ă  dents (pour son usage mĂ©dicinal traditionnel)[1].

[1]https://fr.wikipedia.org/wiki/Lierre_grimpant

Spiral triskelion (formed from mathematical Archimedean spirals), occasionally used as a Christian Trinitarian symbol

EspĂšces

Les espĂšces sont toutes largement allopatriques et Ă©troitement apparentĂ©es ; elles ont parfois Ă©tĂ© considĂ©rĂ©es comme des variĂ©tĂ©s ou sous-espĂšces de H. hĂ©lix, la premiĂšre espĂšce dĂ©crite. Plusieurs espĂšces supplĂ©mentaires ont Ă©tĂ© dĂ©crites dans les rĂ©gions mĂ©ridionales de l’ancienne URSS, mais les botanistes ne les classifient pas comme des espĂšces distinctes.

  • Hedera algeriensis – lierre algĂ©rien. Nord-Ouest de l’Afrique.
  • Hedera azorica – lierre des Açores. Açores.
  • Hedera canriensis – lierre des Canaries. Îles Canaries.
  • Hedera colchica – lierre du Caucase ou lierre de Perse. Du Nord de la Turquie Ă  l’Iran.
  • Hedera helix – lierre commun ou lierre anglais. Europe de l’Ouest et du centre, sauf sur les cĂŽtes atlantiques.
  • Hedera hibernica – lierre de l’Atlantique. Zones cĂŽtiĂšres atlantique d’Europe de l’Écosse et de l’Irlande au Portugal.
  • Hedera maderensis – lierre de MadĂšre. MadĂšre.
  • Hedera nepalensis – lierre de l’Himalaya. Himalaya, Chine, TaĂŻwan.
  • Hedera pastuchowii – lierre de Pastuchov. Asie centrale (Ă©tats mĂ©ridionaux de l’ancienne URSS).
  • Hedera rhombea – lierre japonais. Japon, CorĂ©e, Chine, TaĂŻwan.

Utilisation et culture

La prĂ©sence des lierres dans les jardins est trĂšs populaire dans leur aire d’origine, que ce soit pour attirer la vie sauvage ou pour leur feuillage persistant ; de nombreux cultivars ont Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©s pour leurs feuilles panachĂ©es et/ou pour la forme inhabituelle de leurs feuilles. Ils sont particuliĂšrement intĂ©ressants pour couvrir des murs inesthĂ©tiques. Les lierres se sont toutefois rĂ©vĂ©lĂ©s ĂȘtre des plantes trĂšs invasives dans les rĂ©gions d’AmĂ©rique du Nord oĂč les hivers sont doux, et leur culture y est Ă  prĂ©sent souvent dĂ©conseillĂ©e.

On s’est beaucoup demandĂ© si le lierre grimpant nuisait ou non aux arbres sur lesquels il s’accrochait ; en Europe on considĂšre qu’ils ne les blessent pas de façon significative, bien qu’ils puissent entrer en compĂ©tition avec eux pour les nutriments et l’eau du sol dans une faible mesure ; les arbres supportant une forte croissance de lierre sont plus susceptibles d’ĂȘtre renversĂ©s par le vent. Les problĂšmes sont plus importants en AmĂ©rique du Nord, car il arrive quqe les arbres soient Ă  tel point submergĂ©s par le lierre qu’ils en meurent ; il est possible que ce soit parce que le lierre a Ă©tĂ© introduit en AmĂ©rique du Nord oĂč aucun parasite naturel ou maladie ne contrĂŽle sa vigueur comme dans ses rĂ©gions d’origine. Le lierre pose un autre problĂšme plus sĂ©rieux car il forme un couvre-sol vigoureux Ă  feuilles persistantes, dense et tolĂ©rant l’ombre (c’est prĂ©cisĂ©ment pour cela qu’on le cultive) qui peut recouvrir de trĂšs grandes zones et faire une trop grande concurrence aux plantes natives. On s’est posĂ© les mĂȘmes questions au sujet des dommages aux murs. Ici, on considĂšre gĂ©nĂ©ralement qu’un mur solidement maçonnĂ© est impĂ©nĂ©trable aux racines d’escalade du lierre et n’en sera pas dĂ©gradĂ©, car il est aussi protĂ©gĂ© des intempĂ©ries par le lierre qui empĂȘche la pluie d’atteindre le mortier. Les murs dĂ©jĂ  faibles ou ayant perdu du mortier peuvent cependant ĂȘtre gravement endommagĂ©s car le lierre est capable de planter ses racines dans le mortier abĂźmĂ©, ce qui fera s’écrouler le mur ensuite. Il est difficile d’enlever le lierre et cela provoque davantage de dĂ©gĂąts que la plante elle-mĂȘme.

Le lierre dans l’histoire

Le lierre a toujours Ă©tĂ© utilisĂ© dans diffĂ©rents buts tout au long de l’histoire et s’il est associĂ© Ă  Bacchus c’est parce qu’on dit qu’il poussait partout dans son pays d’origine, Nysa, selon la lĂ©gende. Le site Modern Herbal rĂ©sume son histoire et en donne la description gĂ©nĂ©rale suivante :

Le lierre Ă©tait trĂšs estimĂ© des anciens. Ses feuilles servaient Ă  confectionner la couronne des poĂštes, de mĂȘme que celle de Bacchus, Ă  qui la plante Ă©tait dĂ©diĂ©e, probablement du fait de l’habitude de s’en ceindre le front pour Ă©viter l’intoxication, qualitĂ© autrefois attribuĂ©e Ă  la plante. Les anciens auteurs nous racontent que les effets de l’intoxication par le vin sont Ă©liminĂ©s si on met Ă  bouillir doucement une poignĂ©e de feuilles de lierre froissĂ©es dans le vin que l’on boit ensuite. C’est au lierre commun qu’il est fait allusion dans les idylles de ThĂ©ocrite, et on suppose que le Lierre DorĂ© de Virgile est une variĂ©tĂ© aux baies jaunes (Hedera chrysocarpa), maintenant trĂšs rare. Les prĂȘtres grecs prĂ©sentaient une couronne de lierre aux nouveaux mariĂ©s ; de tous temps, le lierre Ă©tait considĂ©rĂ© comme un symbole de la fidĂ©litĂ©. La coutume de dĂ©corer les maisons et les Ă©glises avec du Lierre Ă  NoĂ«l a Ă©tĂ© interdite par l’un des premiers Conciles de l’Église, du fait de son lien avec le Paganisme, mais la coutume dure toujours. Une feuille de Lierre est l’emblĂȘme des Gordon.

Les Ă©crivains romains parlant de l’agriculture recommandaient de donner des feuilles de lierre comme nourriture au bĂ©tail, bien que les vaches ne les apprĂ©cient pas et que les moutons comme les cerfs n’en mangent que parfois l’hiver. Les larges feuilles persistantes offrent un abri aux oiseaux Ă  la saison froide et beaucoup prĂ©fĂšrent construire leur nid dans le lierre plutĂŽt que d’autres buissons.

Quand son bois atteint une taille suffisante, il peut ĂȘtre employĂ© par les tourneurs du Sud de l’Europe, mais  comme il est trĂšs mou, il est rarement utilisĂ© en Angleterre, sauf pour aiguiser les couteaux des tailleurs de cuir. Il est trĂšs poreux, et les anciens pensaient qu’il avait la propriĂ©tĂ© de sĂ©parer le vin de l’eau par filtration, une erreur provenant du fait que le bois absorbe la couleur du liquide dans son passage par les pores. Sur le continent, il a parfois Ă©tĂ© utilisĂ© en fines tranches comme filtre.

Autrefois, le dessin d’un buisson de lierre Ă©tait dessinĂ© sur les portes de tavernes anglaises pour indiquer l’excellence des spiritueux qu’on y vendait : d’oĂč le dicton « Good wine needs no bush » ( traduction littĂ©rale : le bon vin n’a pas besoin de buisson ; dicton français correspondant : « à bon vin point d’enseigne »).

On se soucie moins des vertus mĂ©dicinales du Lierre aujourd’hui. On l’estime principalement pour sa capacitĂ© ornementale de couvrir les murs inesthĂ©tiques et on dit qu’il est la seule plante qui ne rend pas des derniers humides. Il agit comme un rideau et les feuilles, par leur chute, forment une sorte d’armure qui retient et absorbe la pluie et l’humiditĂ©.

Le Lierre est trĂšs rustique : il est rare que ses feuilles soient endommagĂ©es par le gel et elles ne souffrent guĂšre plus de la fumĂ©e ou de l’air viciĂ© des villes industrielles. La plante peut vivre jusqu’à un grand Ăąge, ses tiges devenant de plus en plus boisĂ©es et atteignant souvent une taille considĂ©rable – les troncs de lierre peuvent atteindre les trente centimĂštres de diamĂštre lĂ  oĂč la plante a pu croĂźtre pendant de nombreuses annĂ©es sans ĂȘtre dĂ©rangĂ©e sur les roches et les ruines. Les mois du printemps sont les plus propices Ă  la plantation.

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Le Lierre toxique – les plantes se dĂ©fendent

Le plus grand ravageur de plantes que vous puissiez rencontrer est l’omniprĂ©sent Sumac grimpant, Rhus radicans et son proche parent, le Sumac de l’Ouest[1]. Il pousse absolument partout (aux Etats-Unis) et il semble qu’il va encore bien prospĂ©rer cet Ă©tĂ©. Le Sumac se prĂ©sente sous des formes  extrĂȘmement variĂ©es : il peut ĂȘtre une liane, un couvre-sol ou pousser en hauteur. Les vieilles lianes deviennent trĂšs poilues. L’ancien adage « Leaves of three, leave it be » signifiant, feuilles par trois, n’y touchez pas » se rĂ©fĂšre Ă  ses trois folioles vertes brillantes ou ternes de 5 Ă  10 cm de long. Les feuilles prĂ©sentent Ă©galement des formes variĂ©es. Le Sumac de l’Ouest a des feuilles plus irrĂ©guliĂšres. Il produit des fleurs blanchĂątres d’AoĂ»t Ă  Novembre qui sĂšchent et restent longtemps en place. À l’automne, les feuilles prennent des couleurs vives – jaune, puis rouge. La plante produit une huile responsable d’irritations de la peau allant d’une simple inflammation aux cloques. Il n’est mĂȘme pas nĂ©cessaire de le toucher. Il suffit juste de se trouver dans la fumĂ©e oĂč il est brĂ»lĂ©. On dit mĂȘme que des feuilles ĂągĂ©es de cent ans peuvent provoquer une irritation.

Le corps des personnes rĂ©pond diffĂ©remment Ă  l’exposition au Sumac grimpant. Il est possible que cela ne vous fasse rien une premiĂšre fois, mais qu’induit en erreur par ce faux sentiment de sĂ©curitĂ©, la fois suivante vous reveniez tellement couvert d’ampoules, de cicatrices et de dĂ©mangeaisons que vous ne voudrez plus sortir de chez vous. Il arrive aussi que certaines personnes apparemment immunisĂ©es Ă  l’exposition expĂ©rimentent une rĂ©action qui compensera toutes les fois oĂč elles ont Ă©tĂ© exposĂ©es avant et n’ont pas Ă©tĂ© touchĂ©es.

[1]Poison Oak en Anglais, Toxicodendron diversilobum, ou ChĂȘne toxique, du fait de la forme de ses feuilles

Utilisations en herboristerie et en phytothérapie

Compte-tenu de ses caractĂ©ristiques de mauvaise herbe et de poison, j’ai pensĂ© que je ne pourrai jamais rien trouver de bon dans le lierre.

Donc, c’était ma tĂąche suivante et cela semblait plus facile que je ne pensais. ImmĂ©diatement j’ai trouvĂ© des informations sur l’efficacitĂ© du lierre sur l’asthme, la bronchite, les rhumes, les maladies pulmonaires chroniques, les maux de gorge et mĂȘme pour se dĂ©barrasser des vergetures.

Le lierre terrestre peut ĂȘtre utilisĂ© en solution pour nettoyer les yeux, en tisane pour la relaxation nerveuse, le traitement des ulcĂšres et bien d’autres choses encore.

Les feuilles et les baies sont rĂ©putĂ©es ĂȘtre cathartiques, diaphorĂ©tiques et stimulantes. Une dĂ©coction de la plante est utilisĂ©e pour traiter les problĂšmes de peau.


 les notes suivantes concernent Hedera helix et les plantes apparentĂ©es, il est possible qu’elles soient pertinentes ici. On dit que la plante est toxique Ă  hautes doses bien que de nombreux mammifĂšres en mangent les feuilles sans effets nocifs apparents. Les feuilles et les fruits contiennent de l’hĂ©dĂ©ragĂ©nine, un saponioside qui, s’il est ingĂ©rĂ©, peut causer des difficultĂ©s respiratoires et le coma. La sĂšve peut entraĂźner des dermatites avec des ampoules et de l’inflammation. Cela est apparemment dĂ» Ă  la prĂ©sence de composĂ©s de polyacĂ©tylĂšne.

Le United States National Institute of Health (Institut National de la SantĂ© des Etats-Unis) et les organismes apparentĂ©s ont mĂȘme participĂ© Ă  une Ă©tude sur les utilisations mĂ©dicinales du lierre (dans ce cas comme anti-inflammatoire). Il pourrait avoir des effets bĂ©nĂ©fiques dans le traitement du cancer : les plantes « invasives » contiennent souvent des composants de valeur pour aider Ă  soigner les maladies. Parmi 9 plantes « invasives » listĂ©es dans un document, TOUTES (100%) sont utiles, soit comme plante mĂ©dicinale, soit pour apporter de l’énergie – 6 sont mentionnĂ©es pour soigner le CANCER ; 2 pour les MALADIES apparentĂ©es ; et une pour apporter de l’Énergie.

NOTE : L’ASTÉRISQUE SIGNIFIE QUE LA PLANTE EST UTILISÉE POUR TRAITER LE CANCER OU LA TUMEUR.

  1. Liseron *** CANCER
  2. Houx commun *** CANCER
  3. Lierre commun *** CANCER
  4. Laurier-cerise *** CANCER
  5. Alliaire officinale – MÉDICINALE (plante apparentĂ©e utilisĂ©e pour le CANCER)
  6. GĂ©ranium Herbe Ă  Robert *** CANCER
  7. Ronce d’ArmĂ©nie – MÉDICINALE (plante apparentĂ©e utilisĂ©e pour le CANCER)
  8. Renouée du Japon *** CANCER
  9. BaldingĂšre faux-roseau – utilisĂ©e pour la NOURRITURE ANIMALE et comme SOURCE D’ÉNERGIE

Le lierre est depuis longtemps reconnu comme plante tonique et utile, mais vous devez savoir quoi en faire.

Lierre et Ginseng

Le lierre est apparenté au Ginseng selon la base de données en ligne Botanical Dermatology Database :

ARIALACEAE

(Ginseng ou Aralia ou famille du Lierre)

Cette famille d’environ 700 espĂšces et de 55 genres consiste principalement en arbres et en buissons, mais aussi quelques lianes. La plupart des espĂšces habitent dans les rĂ©gions tropicales, particuliĂšrement en Indomalaisie et en AmĂ©rique tropicale. D’autres sont natives des rĂ©gions tempĂ©rĂ©es, et certaines ont Ă©tĂ© largement rĂ©pandues par l’horticulture et comme plantes d’intĂ©rieur. Une caractĂ©ristique de la famille est la prĂ©sence de passages rĂ©sineux qui produisent une odeur aromatique lorsqu’ils sont Ă©crasĂ©s. (Corner 1952)

Il est probable que la plus connue des espĂšces en zones tempĂ©rĂ©es soit Hedera helix L., le lierre. L’utilisation rituelle du lierre, archĂ©type du feuillage persistant, sa popularitĂ© en tant que revĂȘtement dĂ©coratif pour les murs et les clĂŽtures de mĂȘme que comme plante d’intĂ©rieur lui confĂšrent un contact inhabituellement Ă©troit avec l’homme.

La racine de Panax ginseng C. Meyer est le ginseng coréen ou oriental du commerce. Il est aussi appelé Ren Shen ou Radix Panacis Ginseng. Les préparations à base de la racine sont largement utilisées comme remÚde de phytothérapie pour leur propriétés réputées toniques et adaptogÚnes (Dixon 1976). Certains autres types de ginseng proviennent de membres des Araliacaea, mais aussi de familles totalement différentes (Nadkarni 1976, Lui & Staba 1980).

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Utilisations spirituelles

L’EncyclopĂ©die des Plantes en ligne (Encyclopedia of Herbs) dit : « le Lierre est plantĂ© Ă  l’extĂ©rieur de la maison pour agir en tant que gardien et protecteur. Il est portĂ© par les futures mariĂ©es pour porter chance Ă  leur union. C’est un symbole d’amitiĂ© et de fidĂ©litĂ©. »

Un autre site dĂ©crit la façon dont le houx et le lierre Ă©taient assemblĂ©s pour symboliser l’homme et la femme, ce qui apportait la paix au foyer Ă  NoĂ«l :

« ConsidĂ©rĂ© comme un symbole de la femme. Si assemblĂ© avec du Houx (le symbole de l’homme) Ă  NoĂ«l, il assurera la paix Ă  la maison entre le mari et sa femme, pour l’annĂ©e qui suit. Le Lierre Ă©tait aussi consacrĂ© au dieu grec Dionysos (Bacchus chez les Latins), le dieu du vin. »

Sur un site parlant des sujets autour de la  Wicca et de la Magie, voici ce qui est dit au sujet du lierre :

« Autrefois, les femmes portaient du lierre pour favoriser la fertilitĂ© et la chance en gĂ©nĂ©ral. Elles le portaient aussi pour assurer la fidĂ©litĂ© ; c’est de cela que vint la coutume des jeunes mariĂ©es de porter du lierre. Le lierre, oĂč qu’il pousse ou prolifĂšre, est un gardien contre la nĂ©gativitĂ© et les calamitĂ©s. Les baguettes entrelacĂ©es de lierre Ă©taient utilisĂ©es dans le culte de Bacchus ; elles le sont toujours dans les rites liĂ©s Ă  la nature et Ă  la fertilitĂ©. De façon rituelle comme en magie, le lierre est associĂ© au houx et au vin. »

 

Traduction Okada