Le cairn de Gravinis

Par Dianann
Le cairn de Gavrinis est un site mégalithique situé sur l’île de Gavrinis. On y accède par bateau.
C’est un monument mégalithique datant de plus de 6000 ans, une architecture funéraire et cultuelle remarquable par ses dimensions : plus de 50 m de diamètre, 6 m de haut, unique au monde pour la profusion et la finesse de ses décors gravés avec une grande finesse : écussons, crosses, haches, arcs, spirales… Le monument a été condamné vers 3500 ans avant J.-C.
Construit au Néolithique, entre 4250 et 4000 ans avant J.-C., le cairn de Gavrinis est une construction de pierres sèches. Le cairn de (60 × 54 m) avec une hauteur de 8 m, recouvre un dolmen à couloir de 14 m de long, au bout duquel se trouve l’unique chambre funéraire, presque carrée, de 2,50 m de côté. Ses parois sont composées de 29 orthostates la plupart en granit, dont 23 sont ornés de gravures sur leur face visible.
Il est aujourd’hui sur une île dans le golfe du Morbihan, à l’époque de sa construction (entre 4250 et 4000 ans avant J.-C) il surplombait le profond chenal de la rivière de Vannes.
Les premières fouilles connues datent de 1835 avec le dégagement du dolmen intérieur. L’inspecteur des monuments historiques Prosper Mérimée, d’autres campagnes de recherches furent menées et les premiers travaux de restauration vers 1930.
Des théories diverses ont été échafaudées pour expliquer les gravures. Aucune n’a pour l’instant été accepté par la communauté scientifique. Pourtant ses gravures ressemblent beaucoup aux cairns de Brú na Bóinne (NewGrange, Knowth, Dowth, Tara) et Loughcrew (Irlande).
Quand on pénètre dans le couloir, la sensation que nous sommes dans un site sacré est immédiate, la pierre nous conte une histoire que nous avons peine à comprendre, nous entrons dans le cœur d’un sanctuaire qui se dévoile à nous et nous submerge par sa beauté et son mystère.
J’ai eu la chance d’une visite privée avec des druides amis, nous avons chanté l’awen à l’intérieur du cairn, les sons s’amplifiaient dans la chambre et les pierres vibraient, les ombres dansaient autour de nous, ce fut un moment exceptionnel, nous avions l’impression d’avoir pénétré dans un Autre Monde, nous sommes restés longtemps, nous tenant par la main, difficile de sortir et de retrouver le monde profane. Ces instants sont restés gravés dans mon cœur comme les circonvolutions des pierres à l’image de la Déesse Mère.