Les araignées comme guides spirituels

Les araignées dans le Druidisme

by Dennis Hazenbroek ~

Comme nous le savons tous, le Druidisme est une voie spirituelle ancrée dans la Nature. Les connaissances que nous en avons se retrouvent partout. Dans le Druidisme, l’araignée représente le Barde, l’Ovate et le Druide. En tant que Barde, elle produit des œuvres d’art, comme en témoignent les différentes sortes de toiles qu’elle peut tisser; en tant qu’Ovate, clairvoyante, elle choisit le meilleur emplacement pour sa toile ou son repaire afin de faciliter la chasse. Les leçons que cet animal nous enseigne nous révèlent la dimension druidique de sa symbolique, ou comme certains l’appellent, la Médecine de l’Araignée.

L’araignée est la gardienne des langues anciennes et des alphabets. Chaque société a ses propres mythes concernant la formation des langues et des alphabets. Les Oghams en sont un exemple, et l’on retrouve aisément leurs graphismes dans la toile de l’araignée. C’est pourquoi elle est considéreé comme l’enseignante du langage et de la magie de l’écriture. Ainsi, ceux qui manient la magie des mots écrits ont probablement l’araignée pour guide.

J’ai découvert que nous pouvions apprendre beaucoup de l’observation des toiles et de leurs créatrices, les araignées. Selon la légende écossaise, le roi Robert Bruce d’Écosse s’est caché dans une grotte où il a observé une araignée persévérante tissant sa toile. Cette histoire de Robert Bruce, de la grotte et de l’araignée est bien connue de tous les élèves anglais et écossais. Cependant, en dehors des îles britanniques elle peut ne pas être aussi célèbre, la voici donc :

Robert Bruce Ier est né au château de Lochmaben en 1274. Il était chevalier et suzerain d’Annandale. En 1306, il fut couronné roi d’Écosse et s’efforça dès lors de libérer l’Écosse du joug anglais. Après avoir été vaincu lors d’une bataille, Bruce s’est échappé et a trouvé refuge dans une grotte dans laquelle il se cacha pendant trois mois. Il était au plus bas dans sa vie. Il pensait à quitter le pays et ne jamais revenir. En attendant, il a observé une araignée tissant sa toile à l’entrée de la grotte. L’araignée tombait encore et encore, mais finalement elle réussit à force de persévérance. Cela décida Bruce à reprendre son combat et il dit à ses hommes : « Si tu n’y arrives pas du premier coup, essaie, essaie et essaie encore. »

L’ancienne légende est racontée ici.

La leçon que l’araignée enseigne ici est la persévérance. Le roi Robert Bruce d’Écosse et son armée firent preuve de cette persévérance et de cette détermination fortes jusqu’à ce qu’ils réussissent à battre finalement les Anglais à la bataille de Bannockburn. C’est une chose importante mais simple qu’une araignée peut nous enseigner.

L’araignée en tant qu’animal est un enseignant spirituel à part entière. Par exemple, la toile de l’araignée est un rappel constant des huit fêtes de la roue de l’années. Cela est facilement visible dans les toiles en forme de roue que tissent certaines araignées. Les fils de la toile, comme les rayons d’une roue, vont droit du bord vers le centre et forment la roue à huit branches. Cette même toile montre également le pentagramme et les niveaux de spiritualité connus dans le druidisme sous les noms d’Annwn, Abred, Gwynvyd et Keugant.

L’araignée est le Barde, l’Ovate et le Druide réunis en un seul. Observons les leçons de l’Araignée Druide en contemplant sa toile. Lorsque nous voyons une araignée tisser sa toile, cela nous rappelle que nous devons tisser nos propres vies. L’araignée en tant que guide (ou totem, ou familier, etc.) nous indique que nos choix construisent nos vies. Lorsque l’araignée nous apparaît, c’est qu’il nous faut être attentif aux choix que nous faisons. Posez-vous alors les questions suivantes :

• Comment mes choix affectent-ils ma vie ?
• Comment mes choix peuvent-ils améliorer ma vie ?
• Comment mes choix affectent-ils les autres dans ma vie ?

Les araignées et leurs toiles attirent notre attention sur nos choix de vie, mais ce n’est pas tout. Elles nous montrent également comment nous pouvons influer sur notre façon de penser afin de construire la vie que nous voulons vivre.

En observant les araignées, nous pouvons prendre conscience de la construction étonnante de leurs toiles. Elles sont entièrement fonctionnelles, pratiques et parfaitement conçues. Les toiles d’araignées servent de maisons, de réserves de nourriture, d’incubateurs d’œufs et sont presque illimitées dans leur fonctionnalité. Lorsque nous examinons cette diversité, nous pouvons également regarder la construction en forme de toile de notre propre vie. Comment pouvons-nous avoir la vie la plus efficace possible ?

Nous pouvons tirer encore davantage de sens symbolique de l’araignée en considérant certaines caractéristiques subtiles lié aux symboles anciens de l’infini. De l’observation de l’araignée elle-même, qui le plus souvent possède huit yeux et toujours huit pattes, nous pouvons déduire une signification du nombre huit, qui symbolise les cycles, le passage du temps, l’évolution et, comme mentionné précédemment, le chemin à huit branches de l’année.

Les araignées sont également associées à Halloween ou Samhain. Cela s’explique par le fait que les araignées sont liées à la mort en raison du venin qu’elles transportent. Ce venin est bien sûr également utilisé comme base pour préparer l’antidote, ce qui relie l’araignée à la fois à la mort et à la renaissance, symbolisant ainsi l’accomplissement du cercle.

L’araignée nous enseigne à maintenir un équilibre – entre le passé et le futur, le physique et le spirituel, le masculin et le féminin. L’araignée nous apprend également que tout ce que nous faisons maintenant tisse ce que nous rencontrerons dans le futur. Dans le jeu de tarot, il y a une carte – La Roue de la Fortune. C’est une carte qui a à voir avec les rythmes – la montée et la chute, le flux et le reflux. Elle est liée aux énergies de l’honneur et de la renommée, ainsi qu’aux sensibilités nécessaires pour nous placer dans le rythme de la nature. Méditer sur cette carte serait bénéfique pour quiconque a l’araignée comme guide.

L’araignée, en raison de ses caractéristiques, est associée à la magie et à l’énergie de la création. Elle est un symbole du pouvoir créatif, reflété par sa capacité à tisser une toile de soie. Elle est également associée à la préservation des énergies féminines de la création, ce qui est lié aux caractéristiques de certaines araignées, comme la femelle veuve noire, qui tue et mange le mâle après que l’accouplement l’ait épuisé.

L’araignée est également associée à son énergie spirale, aux liens avec le passé et le futur. La spirale de la toile, convergeant vers un point central, est une notion sur laquelle méditer pour ceux qui ont l’araignée pour guide :

• Vous dirigez-vous vers un objectif central ou êtes-vous dispersé et allez-vous dans plusieurs directions ? Tout reste-t-il concentré ?
• Vous impliquez-vous trop et/ou êtes-vous absorbé par vous-même ?
• Vous concentrez-vous sur les réalisations des autres et non sur les vôtres ?
• Développez-vous du ressentiment à cause de cela – envers vous-même ou envers eux ?

Si l’araignée est un guide dans votre vie, posez-vous les quelques questions importantes :

• Tissez-vous vos rêves et vos imaginaires dans la réalité ?
• Utilisez-vous vos opportunités créatives ?
• Vous sentez-vous enfermé ou bloqué, comme pris dans une toile ?
• Avez-vous besoin de prêter attention à votre équilibre et à la direction que vous prenez dans la vie ?
• Les autres autour de vous sont-ils déséquilibrés ?
• Avez-vous besoin d’écrire ?
• Êtes-vous inspiré pour écrire ou dessiner sans aller jusqu’au bout ?

Souvenez-vous que l’araignée est la gardienne du savoir et de l’alphabet primordial. L’araignée peut enseigner comment utiliser le langage écrit avec puissance et créativité, de sorte que vos mots tissent une toile autour de ceux qui les lisent.

Les araignées dans le druidisme sont liées à la déesse, à certains dieux, à la roue de l’année, au filage, au tissage, à chaque être humain individuellement, au monde, aux créations et à la création.

Les araignées dans d'autres cultures :

Les araignées sont des créatures très délicates qui jouent un rôle important dans les mythes et les traditions de nombreux peuples en tant qu’enseignantes de l’équilibre entre le passé et l’avenir, le physique et le spirituel.

Peuple Améridien

Pour les Amérindiens, l’araignée est la Grand-mère, le lien entre le passé et le futur. En Inde, elle est associée à la Maya, la tisseuse d’illusions. Avec sa force délicate, l’araignée tisse ensemble les fils de la vie en toiles complexes. L’araignée sait que le passé influence le futur et vice versa. Elle nous appelle à utiliser notre créativité et à tisser nos rêves dans notre destinée. Si vous souhaitez établir une connexion plus profonde avec votre animal, remplissez votre environnement d’images de l’animal pour lui faire savoir qu’il est le bienvenu dans votre espace. Parmi les différentes traditions amérindiennes, la médecine de l’araignée est connue pour représenter la créativité. Ses huit pattes représentent les quatre vents du changement et les quatre directions de la roue médicinale, tandis que son corps est en forme du symbole de l’infini, ce qui représente des possibilités innombrables. On dit que l’araignée a tissé l’alphabet, créant ainsi les moyens de communiquer et d’enregistrer leur histoire à travers le langage.

Grèce

Tout comme le mythe grec des Parques, trois femmes qui tissent la tapisserie de la vie, on dit que les araignées tissent les forces créatrices qui donnent naissance aux motifs symétriques et complexes de nos vies. Nous ne devons pas oublier le mythe grec de la jeune Arachné et de la déesse Athéna. Dans ce mythe, Arachné prétendait être une meilleure tisseuse que la déesse Athéna. Après avoir gagné contre Athéna, elle fut transformée en araignée et elle et sa descendance devinrent les meilleures tisseuses qui existent.

Afrique de l’Ouest et les Caraïbes

Nous devons également mentionner l’esprit espiègle ouest-africain et caribéen, Anansi, également connu sous les noms Ananse, Kwaku, et Anancy dont l’histoire est semblable aux farceurs Coyote, Corbeau ou Iktomi que l’on retrouve dans de nombreuses cultures amérindiennes, ainsi qu’à Loki, présent dans la mythologie nordique. Anansi signifie littéralement araignée. Dans ces contes nous retrouvons l’araignée qui enseigne l’habileté et la sagesse dans le langage, la résistance et la survie des esclaves, ainsi que l’enseignement à l’humanité des techniques agricoles.

Nous observons une fois de plus une parenté dans les leçons de l’araignée, qui touchent de manière profonde de nombreuses cultures.

Practicum

Ce practicum est conçu pour mieux connaître l’araignée.

Effectuez cette pratique dans votre bosquet sacré après avoir effectué votre exercice du corps de lumière ou dans un état de méditation ou de visualisation.

Dans votre esprit, vous visualisez un endroit ouvert avec une sortie. De cette sortie, vous voyez une petite araignée de jardin s’approcher. Vous suivez l’araignée et vous voyez qu’elle se dirige vers un arbre. Dans cet arbre, elle commence à tisser une toile qui bloque la sortie. L’araignée tisse sa toile si régulièrement que cela vous fascine et vous réalisez bientôt que le tissage lui-même est une méditation. En la voyant réaliser ce tissage, vous l’imaginez telle une créatrice qui tisse l’univers tout entier, et vous l’imaginez également comme un attrape-rêves qui tisse le filet destiné à manifester nos désirs les plus profonds. Lorsque l’araignée a terminé de tisser, elle s’assied au milieu de la toile et commence à vous enseigner. Elle termine ses enseignements en vous disant qu’elle tisse une nouvelle toile chaque jour. Elle vous explique qu’elle enlève la toile lorsqu’elle est abîmée et recommence tous les jours, sans avoir à y réfléchir, elle tisse simplement sa toile avec beaucoup de soin.

Suite à cet enseignement, elle enlève sa toile qui bloquait la sortie et s’en va. En faisant cela, elle vous signale qu’il est temps de mettre fin à votre méditation ou à votre visualisation.

Grand-mère Araignée vole le feu. Une légende choctaw du Mississippi

Le peuple Choctaw raconte que lorsque les Vivants sont sortis de terre pour la première fois, ils étaient enfermés dans des cocons, les yeux fermés, les membres ;repliés contre leur corps. Et cela était vrai pour tous les êtres, les êtres ailés, les êtres animaux, les êtres insectes et les êtres humains. Le Grand Esprit eut pitié d’eux et envoya quelqu’un pour déplier leurs membres, les sécher et ouvrir leurs yeux. Mais les yeux ouverts ne voyaient rien, car le monde était sombre, pas de soleil, pas de lune, pas même d’étoiles. Tous les êtres se déplaçaient au toucher, et s’ils trouvaient quelque chose qui ne les mangeait pas d’abord, ils le mangeaient cru, car ils n’avaient pas de feu pour le cuire.

Tous les êtres se réunirent alors en un grand rassemblement, les êtres animaux et les êtres ailés prenant la tête, et les êtres humains restant en retrait. Le peuple des animaux terrestres et le peuple des oiseaux décidèrent que leur sort n’était pas enviable mais froid et misérable. Il fallait trouver une solution ! Quelqu’un parla depuis l’obscurité,

« J’ai entendu dire que les gens de l’Est possèdent le feu. » Cela suscita un étonnement, « Qu’est-ce que le feu peut bien être ? » Il y eut une discussion générale, et il fut décidé que si, comme le disait la rumeur, le feu était chaud et apportait de la lumière, ils devraient l’avoir aussi. Une autre voix dit : « Mais les gens de l’Est sont trop avides pour partager avec nous. » Il fut donc décidé que les animaux et les oiseaux devraient voler ce dont ils avaient besoin, le feu !

Mais qui aurait l’honneur ? Grand-mère Araignée se porta volontaire : « Je peux le faire ! Laissez-moi essayer ! » Mais au même moment, l’opossum commença à parler. « Moi, l’opossum, je suis un grand chef parmi les animaux. Je partirai vers l’Est et, étant un grand chasseur, je prendrai le feu et le cacherai dans les poils touffus de ma queue. » Il était bien connu que l’opossum avait la queue la plus fournie de tous les animaux, il fut donc choisi.

Quand l’opossum arriva à l’Est, il trouva rapidement le beau feu rouge, jalousement gardé par les habitants de l’Est. Mais l’opossum s’approcha de plus en plus près jusqu’à ce qu’il attrape un petit morceau de bois enflammé et le glisse dans les poils de sa queue, qui se mit immédiatement à fumer, puis à flamber. Les habitants de l’Est dirent : « Regardez, cet opossum a volé notre feu ! » Ils le prirent et le remirent à sa place, chassant l’opossum. Pauvre opossum ! Chaque poil de sa queue avait brûlé, et à ce jour, les opossums n’ont plus du tout de poils sur leur queue.

Une fois de plus, le rassemblement dut trouver un chef volontaire. Grand-mère Araignée dit à nouveau : « Laissez-moi essayer ! Je peux le faire ! » Mais cette fois-ci, un oiseau fut élu, le vautour. Le vautour était très fier. « Je peux réussir là où l’opossum a échoué. Je m’envolerai vers l’Est sur mes grandes ailes, puis je cacherai le feu volé dans les belles plumes longues de ma tête. » Les oiseaux et les animaux ne comprenaient toujours pas la nature du feu. Ainsi, le vautour s’envola vers l’Est sur ses puissantes ailes, passa devant ceux qui défendaient le feu, attrapa un petit morceau de braise ardente et le cacha dans les plumes de sa tête. La tête du vautour commença à fumer et à flamber encore plus rapidement ! Les habitants de l’Est dirent : « Regardez ! Le vautour a volé le feu ! » Et ils le prirent et le remirent à sa place. Pauvre vautour ! Sa tête était maintenant dépourvue de plumes, rouge et couverte de cloques. Et à ce jour, les vautours ont des têtes nues qui sont rouge vif et cloquées.

Le rassemblement envoya ensuite le corbeau pour observer la situation, car le corbeau était très rusé. À cette époque, le corbeau était tout blanc et avait la voix la plus douce de tous les oiseaux. Mais il mit tellement de temps à choisir le morceau parfait à voler que ses plumes blanches furent noircies par la fumée. Et il respira tellement de fumée que lorsqu’il essaya de chanter, il produisit un cri rauque : « Croâ ! Croâ ! »

Le Conseil dit : « L’opossum a échoué. Le vautour et le corbeau ont échoué. Qui enverrons-nous ? »

La petite Grand-mère Araignée cria de toutes ses forces : « LAISSEZ-MOI ESSAYER, S’IL VOUS PLAÎT ! » Bien que les membres du Conseil pensaient que Grand-mère Araignée avait peu de chances de réussir, il fut convenu qu’elle aurait sa chance. Grand-mère Araignée avait alors l’apparence qu’elle a aujourd’hui, avec un petit corps suspendu sur deux groupes de quatre pattes orientés dans des sens opposés. Elle marcha sur toutes ses merveilleuses pattes vers un ruisseau où elle avait trouvé de l’argile. Avec ces pattes, elle fabriqua un petit récipient en argile et un couvercle qui s’adaptait parfaitement avec une petite encoche pour l’air dans le coin du couvercle. Puis elle mit le récipient sur son dos, tissa une toile jusqu’à l’Est et marcha sur la pointe des pieds jusqu’à arriver au feu. Elle était si petite que les habitants de l’Est ne firent pas attention à elle. Elle prit un tout petit morceau de feu, le mit dans le récipient et le recouvrit avec le couvercle. Puis elle revint sur la pointe des pieds le long de la toile jusqu’à revenir vers les gens. Comme ils ne pouvaient pas voir de feu, ils dirent : « Grand-mère Araignée a échoué. »

« Oh non, » dit-elle, « j’ai le feu ! » Elle descendit le pot de son dos, et souleva le couvercle du pot, et le feu s’enflamma dans son ami, l’air. Tous les oiseaux et les animaux s’affairèrent à décider qui obtiendrait cette merveilleuse chaleur. L’Ours dit : « Je vais le prendre ! » mais alors il se brûla les pattes et décida que le feu n’était pas pour les animaux, regardez ce qui est arrivé à l’opossum !

Les Oiseaux n’en voulaient pas non plus, car le vautour et le corbeau étaient encore en train de soigner leurs blessures. Les insectes trouvaient cela joli, mais ils restaient aussi loin du feu.

Puis une petite voix dit : « Nous le prendrons, si Grand-mère Araignée nous aide. »

Les humains timides, dont les animaux et les oiseaux ne pensaient pas grand-chose, se portaient volontaires !

Ainsi, Grand-mère Araignée apprit aux Êtres Humains comment nourrir le feu avec des bâtons et du bois pour l’empêcher de s’éteindre, comment garder le feu en sécurité dans un cercle de pierre pour qu’il ne puisse pas s’échapper et les blesser ou endommager leurs maisons. Pendant qu’elle y était, elle apprit aux humains comment créer de la poterie fabriquée à partir d’argile et de feu, ainsi que du tissage et du filage, dans lesquels Grand-mère Araignée était une experte.

Les Choctaws se souviennent. Ils ont créé un magnifique dessin pour décorer leurs maisons, une image de Grand-mère Araignée, avec deux paires de pattes levées et deux paires de pattes baissées, avec un symbole du feu sur son dos. Cela permet à leurs enfants de ne jamais oublier d’honorer Grand-mère Araignée, la porteuse du feu !

Auteur inconnu

Traduction Sylvaine Vidal