Une Rêverie de Chêne

L’amour a toujours été ma principale inspiration dans le beau voyage de ma vie, approfondissant ma compréhension de ce que je suis vraiment à chaque saison qui passe. Alors que j’approche de la fin du printemps de ma vie, la lumière du soleil édifiante de mon été a déjà commencé à briller dans cette douce…

Une Rêverie de Chêne

par Em Metz 

L’amour a toujours été ma principale inspiration dans le beau voyage de ma vie, approfondissant ma compréhension de ce que je suis vraiment à chaque saison qui passe. Alors que j’approche de la fin du printemps de ma vie, la lumière du soleil édifiante de mon été a déjà commencé à briller dans cette douce transition. Le soleil a illuminé une multitude de nouvelles façons pour moi d’aimer. Ces tremplins lumineux mènent du sentier familier de la science à l’horizon élargi de l’art. L’odeur douce et chaude de l’herbe séchée après la pluie parfume le vent soufflant de ce nouvel horizon. Ça sent l’amour, la bonté transcendante qui reste dans le cœur de celui qui a tout donné et qui n’a plus rien dans les domaines physiques pour détourner l’attention de l’amour.

Alors que je flotte le long de ce chemin capiteux vers le soleil, les bassins de réflexion environnants montrent ce que je pourrais devenir si je pouvais m’écouler plus facilement avec les ondulations de la vie. Je m’arrête pour apprendre d’elles, plus longtemps que la plupart. D’autres me dépassent sur le chemin, mais je ne ressens pas le besoin de suivre le rythme. Mon amour me guide pour m’attarder dans cette belle union des saisons. J’ai été jugé par les coureurs comme un solitaire, une personne sans ambition, une impasse. Tout ce qu’ils voient, c’est de l’herbe jaunie et envahie dans mon avenir. Le vert a-t-il plus de valeur que l’or ? Ils ne voient pas les volutes et les couronnes automnales qui ressuscitent dans une beauté sauvage des restes du printemps et de l’été comme moi. Je vois les coureurs au loin, ayant atteint leurs destinations, et pourtant ils continuent à me regarder. La course en valait-elle la peine si vous la regrettez ?

Chaque doux pas le long des bords de l’étang moussu est le dernier que j’y ferai, alors je chéris le voyage progressif. Je chéris le soutien berçant de la nature alors que je grandis patiemment comme les chênes et les sycomores qui tissent leur magie ramifiée au-dessus de moi, abritant de mon esprit rêveur. Si ces sages sentinelles choisissent de grandir paisiblement pendant de nombreuses années dans la magnificence de leur amour, pourquoi ne devrais-je pas suivre leur exemple ? Parce que je suis différent d’eux ? Un arbre n’est pas comme un humain, et un humain n’est pas comme un arbre ? Nous sommes tous amour, nous dorant au soleil et recherchant un aperçu de nos reflets aqueux et éphémères. Je ressens notre unité profondément résonnante.

Je repose parmi nos racines communes, cet espoir doré qui émane toujours de l’avenir, le parfum toujours plus fort. Ai-je perdu quelque chose de vrai dans mes pérégrinations détendues si mon espoir n’a fait que grandir ? Tout ce que je ressens me dit que l’amour confiant – être amour – a valu tous les sacrifices. La terre s’enrichit à mesure que l’herbe fanée retourne au sol d’où elle vient. La couronne de prairie ne reste pas éternellement sur la tête.
Je sors de ma rêverie et coule dans le courant d’amour qui bouillonne vers l’immensité des possibilités futures. Le soleil guide les nuages ​​qui s’éparpillent sur l’étendue de prairie dorée dont j’ai atteint le bord, le ruisseau enroulant son amour à travers ce paysage infini. L’herbe parfumée fait signe à sa manière humble, et mes pieds se transforment des racines aux ailes. Les coureurs l’ont assez écrasé. Cette étendue de terre dorée est ma maison maintenant, et je la nourrirai comme la forêt m’a nourrie.

Mes aventures printanières en amour se concrétisent dans la sage maturité des champs d’été. Le blé est ma richesse, mon confort, ma subsistance. Ce que les coureurs ont pris pour une terre mourante en la comparant à des lieux futurs, je l’embrasse comme ma citadelle. L’herbe séchée n’est aussi morte que l’imagination. Dans la mienne, l’or du soleil et l’or du blé se connectent, créant un escalier vers le ciel qui n’a pas encore été surjoué. L’ouverture des champs invite le rêveur à le remplir d’une création légère. L’art émerge de chaque rayon de soleil et de blé. Mon nid forestier m’a conçu pour le vol de l’imagination, et je vole enfin. J’apprends à tisser avec les motifs du soleil et je me repose dans le hamac de la lune. Il y a une telle joie et une telle exaltation dans le brillant sauvage de la lune à travers les plaines balayées par le vent.

La fraîcheur de la nuit se juxtapose parfaitement à cet amour lunaire éclatant. Le jour et la nuit s’écoulent ensemble avec la lune comme porte éternelle de la lumière. Cette perfection céleste est le paradis du rêveur, mon paradis de l’amour.

 

Traduction Sterdan

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