Dans l’Équilibre

A l’approche de l’équinoxe, j’ai éprouvé ce sentiment étrange et troublant que je rencontre si souvent à ces périodes de l’année où la lumière et l’obscurité se rencontrent comme égaux…

Spiral triskelion (formed from mathematical Archimedean spirals), occasionally used as a Christian Trinitarian symbol

Dans l'Équilibre

À l’approche de l’équinoxe, j’ai éprouvé ce sentiment étrange et troublant que je rencontre si souvent à ces périodes de l’année où la lumière et l’obscurité se rencontrent sur un pied d’égalité. Une partie de moi aime bien ça. Psychologiquement parlant, j’ai un peu l’impression de bien secouer ma couette ; quelques secondes plutôt vigoureuses suivies de ce moment de suspension avant de la réinstaller sur le lit pour qu’elle retrouve sa place, lissée en paix une fois de plus. Il y a quelque chose de satisfaisant là-dedans ; s’engager dans un peu de chaos afin d’apporter, eh bien… de l’ordre.

J’adore septembre. C’est un si beau mois. L’inclinaison du soleil qui s’abaisse dans le ciel donne la plus belle lumière dorée qui soit ; c’est une lumière qui a à la fois une clarté extraordinaire mais aussi une douceur et une chaleur. Keats avait raison lorsqu’il appelait l’automne une période de « brumes et de douceur fructueuse » ;

Septembre semble parfaitement articuler cet état. Les derniers jours ont vu le soleil se diffuser à travers une brume pâle, donnant à l’Île un aspect paresseusement mûr et satisfait d’elle-même. D’autres jours ont été brillamment clairs, un vaste ciel bleu une toile de fond époustouflante pour les rouges vibrants des baies d’aubépines et des cynorrhodons abondants dans les haies. Les feuilles mûrissent dans des couleurs plus terreuses sur leurs bords, le marronnier d’Inde se précipite, il laisse déjà des teintes de feu. De grands nuages ​​d’hirondelles remplissent l’air du soir, une frénésie alimentaire, se gorgeant pour le voyage ardu à venir.

Pendant que je tape, mes doigts sentent les tomates mûres que je viens de cueillir dans le jardin. Cette délicieuse odeur âcre ramène avec elle des souvenirs d’enfance de l’enclos à tomates de mon père, une mini serre en bois et plastique au fond du jardin, et du crapaud qui y passait autrefois un été heureux dans la chaleur moite.

Ici, dans l’hémisphère Nord, à l’équinoxe d’automne, non seulement nous remercions et exprimons notre gratitude pour les immenses bénédictions de nos vies, mais nous contemplons et préparons également notre voyage vers l’hiver. A cette époque où la lumière est parfaitement équilibrée avec l’obscurité, nous recherchons l’équilibre dans nos vies. Alors que les ténèbres croissantes s’étendent devant nous, nous célébrons le paradoxe et le mystère qu’en période de déclin nous sommes bénis par la moisson ; que dans les fins il y a des fruits pour nous nourrir à travers des temps plus sombres.

C’est un moment merveilleux pour remonter une spirale vers son centre, un acte qui symbolise un voyage vers l’intérieur pour accéder à ce réservoir profond en nous, cet endroit qui nous nourrira au cours des prochaines semaines d’obscurité croissante. C’est un retour à un lieu sacré à l’intérieur ; alors que nous parcourons la spirale vers l’intérieur, nous sommes guidés vers l’obscurité et le repos, vers la source de toute vie, création et inspiration – afin que nous puissions faire le point, nous reconstituer et rendre grâce. Nous pouvons accueillir les jours qui raccourcissent et la chance de réfléchir, assis au cœur de l’hiver pour rêver nos rêves. De ce lieu d’équilibre, nous pouvons puiser la force d’avancer avec gratitude et joie vers l’hiver et, à mesure que l’année avance et devient plus sage, louons les joies et les peines et la leçon qu’elles nous ont apprise.

Lorsque nous voyageons au centre de cette spirale, nous emportons avec nous l’abondance que nous avons accumulée dans nos vies : les amours, les amitiés et les talents qui nous soutiennent ; les dons d’abri et de nourriture du corps et de l’esprit, toutes les choses précieuses en nous qui nous soutiendront au cours des mois à venir.

Je dois admettre un certain soulagement à l’abandon de l’été; après la croissance mouvementée et le mouvement de cette saison (demandez à n’importe quel jardinier !), j’aime plutôt le ralentissement et l’adoucissement qu’apporte l’automne. Cela s’accompagne d’un certain repos et d’une certaine acceptation. Que l’équinoxe nous bénisse tous avec un moment glorieux de paix et de connaissance profonde – accueillons le rythme changeant.

 

Traduction Sterdan

 

Spiral triskelion (formed from mathematical Archimedean spirals), occasionally used as a Christian Trinitarian symbol

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